• Les Parisiens ont eu une jolie surprise en se réveillant ce lundi matin. L’artiste toulousain James Colomina a installé, sans autorisation, deux sculptures grandeur nature dans la capitale.

     

    Sculptures installées en quelques heures

    Après sa “Petite Observatrice”, statue d’une fillette en masque de plongée qui orne la façade d’une école du 20ème, l’artiste James Colomina investit de nouveau la capitale.

     

    L’histoire des deux sculptures géantes installées en cachette à Paris

     

    Dans la nuit de dimanche à lundi, l’artiste toulousain a installé, sans l’autorisation des mairies concernées, deux sculptures grandeur nature.

     

    L’histoire des deux sculptures géantes installées en cachette à Paris

     

    Assis sur l’un des piliers du Pont Mirabeau (15ème/16ème), un enfant à bonnet d’âne semble regarder les flots de la Seine, tandis qu’un homme à fleur surplombe le socle nu de la place de l’île de Sein (14ème).

     

    L’histoire des deux sculptures géantes installées en cachette à Paris

    Crédit photo : © James Colomina Facebook / Sokha Hortrieng

     

    Ces deux sculptures de résine rouge ont été installées “sauvagement” en quelques heures seulement.

     

    L’artiste s’explique au Parisien : “Généralement c’est bien accepté par les mairies concernées (…) effectivement je ne fais pas la démarche de demander l’autorisation, mais parce que souvent il y a un refus de principe, ou qu’alors cela demande des délais et des démarches…“.

     

    Malgré le caractère non-autorisé de l’opération, l’installation s’est déroulé sans encombre, comme le raconte James Colomina : “On a fait comme si nous étions des employés de la ville, l’air de rien et de façon très sérieuse“.

     

    Reste à savoir combien de temps ces statues rouges vif à taille humaine resteront dans la capitale !

     

    Pour en savoir plus sur les œuvres de l’artiste, cliquez sur le lien ci-dessous :

    https://www.instagram.com/jamescolomina/?utm_source=ig_embed

     

    Article paru dans Paris Zigzag

     


    votre commentaire
  • Un trésor dans les jardins du Château de Versailles

    Château de Versailles

     

    Voilà de quoi rendre jaloux l’oncle Picsou…! Un petit trésor a été retrouvé dans un arbre des jardins du Château de Versailles, mi-juillet 2019. Constitué de plus de 1100 pièces, le petit pactole fut gardé précieusement par… une pie bavarde.

     

    Un trésor patiemment accumulé

    En élaguant une branche d’un arbre, se trouvant non-loin du château de Louis XIV, le jardinier de Versailles est tombé des nues en trouvant 1131 pièces de monnaie. Ces pièces provenaient d’un nid de pie et se seraient retrouvées là grâce aux voyages acharnés de l’oiseau, dont on connaît sa tendance à la cleptomanie. La pie aurait amassé son magot dans les fontaines du parc qui, grâce aux millions de touristes, regorgent de piécettes.

     

    Un trésor dans les jardins du Château de Versailles

    La pie bavarde, l’animal le plus riche de Versailles

     

    Rapidement s’est posée la question du montant de la cagnotte retrouvée. Malheureusement, la pie semble avoir un penchant très prononcé pour les pièces de 1 et de 5 centimes. Dommage !

    Cette histoire en rappelle une autre, encore plus spectaculaire. Il y a quelques mois le jardiner du château de Versailles retrouva une pièce de 5 francs datés du règne de Louis Philippe (1830-1848) dans une taupinière ! Cette pièce, à la valeur déjà bien supérieure à celui de la pie, aurait été protégée avec zèle par notre amie la taupe, un animal certainement passionné par l’histoire de la monnaie, ou tout simplement doté d’un sens de l’épargne…

     

    Article paru dans ParisZigZag

     

     


    votre commentaire
  • Où l'on découvre que Notre-Dame de Paris avait déjà été sauvée, mais par un roman.

     

    La nuit dernière a été terrible pour tous ceux qui aiment le patrimoine. Notre-Dame est dans notre cœur à tous ; certains l’ont ressenti encore plus fort hier alors qu’elle était menacée.
    Aujourd'hui, pour oublier notre tristesse, nous nous tournons vers ce que nous savons faire : des anecdotes. Ces petites histoires derrière les grandes œuvres nous en disent souvent plus qu’il n’y paraît. Celle que nous vous avons trouvée parle de Notre-Dame de Paris et donne beaucoup d’espoir…

     

    Ma Dame éternelle

      Illustration Artips

     

    Années 1830, Paris. La cathédrale Notre-Dame fait grise mine. Cette vieille église, qui date du Moyen Âge, est ruinée. Elle a perdu nombre de ses vitraux ainsi que plusieurs statues de sa façade.

    Noirci par la pollution, l'édifice est si délabré que les autorités envisagent sa démolition ! Mais un jeune écrivain ne l’entend pas de cette oreille...

     

    Ma Dame éternelle

    Theodor Josef Hubert Hoffbauer, Notre-Dame, l'Évêché et le cloître, 1830, vers 1875-1882, lithographie, 24 x 30 cm, Brown University Library, Providence

     

    C’est Victor Hugo, un défenseur du patrimoine médiéval. Depuis plusieurs années déjà, il a déclaré la "guerre aux démolisseurs" et le sort de la cathédrale parisienne l’inquiète particulièrement.

    Cet édifice, avec ses tours et sa voûte exceptionnelles, est un joyau de l'architecture gothique. Or, à l’époque de l’auteur, on ne s’intéresse guère à cet art du Moyen Âge que l’on juge très laid.

     

    Ma Dame éternelle

    Achille Devéria, Portrait de Victor Hugo, 1829, lithographie, 57 x 41 cm, Musée Carnavalet, Paris

     

    En 1831, Hugo passe donc à l’action : l’écrivain décide de publier un roman dont l’histoire se déroule au cœur du monument. Dans Notre-Dame de Paris, les destins d’Esmeralda et Quasimodo se nouent à l’ombre de la cathédrale.

    C’est un énorme succès. Des milliers de lecteurs s’arrachent le livre... et prennent conscience de l’importance de la cathédrale. Il faut la préserver pour les générations futures !

     

    Ma Dame éternelle

     Victor Hugo, Première page du manuscrit de Notre-Dame de Paris, vers 1830, Bibliothèque nationale de France, Paris

     

    Sous la pression du public, les autorités lancent en 1843 une restauration supervisée par le grand architecte du moment, Viollet-le-Duc. Celui-ci commence par étudier soigneusement Notre-Dame.

    Puis il reconstitue et fait sculpter de nouvelles statues pour remplacer les disparues et reconstruit la flèche, c’est-à-dire la tour centrale.

     

    Ma Dame éternelle

     Construction de la flèche pendant la rénovation de la cathédrale Notre-Dame par Eugène Viollet-le-Duc et Jean Lassus, 1850, photo : Granger / Bridgeman Images

     

    Viollet-le-Duc imagine même des chimères. Ces monstres de pierre feront la célébrité de l’édifice dans le monde entier… alors qu’ils n’existaient pas au Moyen Âge. Grâce à ces travaux, la cathédrale est sauvée. On peut dire merci à Victor Hugo !
    Mais aujourd’hui que Notre-Dame est de nouveau en péril, c’est à nous de nous mobiliser pour la reconstruire.

     

    Ma Dame éternelle

      Chimère de Notre-Dame, appelée "démon pensif", imaginée par Viollet-le-Duc, vers 1850

     

    Ma Dame éternellePortrait de Viollet-le-Duc en apôtre, sur le toit de la cathédrale Notre-Dame, près de la flèche, vers 1850, photo : Harmonia Amanda

     

    " Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. " - Victor Hugo

     

    Article paru dans Artips

     


    votre commentaire
  •  Les 200 squelettes retrouvés sous un Monoprix !

    Crédit photo : INRAP

     

    C’était il y a tout juste quatre ans, en 2015 : une incroyable découverte des chercheurs de l’INRAP (institut national des recherches archéologiques préventives) sous le Monoprix à l’angle de la rue Réaumur et du boulevard Sébastopol, à deux pas du Musée des Arts et Métiers : pas moins de 200 squelettes d’hommes, femmes et enfants, ayant vécu au Moyen-Âge !

     

    La découverte inattendue d’un cimetière médiéval

    Tout est parti de la décision du groupe Monoprix de réaliser des travaux d’agrandissement dans l’un de ses locaux, situé dans le 2ème arrondissement. Comme il est d’usage dans les zones historiques de la capitale, des fouilles préventives sont requises. Et quelle ne fut pas la surprise des archéologues de l’INRAP de tomber sur 200 squelettes, entreposés les uns à côté des autres, voire enterrés sur plusieurs niveaux !

     

     Les 200 squelettes retrouvés sous un Monoprix !

     Crédit photo : INRAP

     

    La conclusion tirée par les chercheurs a été d’établir cet espace comme l’assemblage de 8 fosses communes, datant du Moyen-Âge. Elles jouxtaient l’hôpital de la Trinité (1202-1790), qui avant la Révolution occupait un quadrilatère allant de l’actuelle rue Saint-Martin à la rue Saint-Denis et de la rue Greneta à la rue Guérin-Boisseau. Si de prime abord les corps ne présentaient pas de lésions ou de malformations, il a été supposé que les personnes enterrées à cet emplacement ont été victimes de maladies contagieuses ou d’une famine.

     

     Les 200 squelettes retrouvés sous un Monoprix !

     Crédit photo : INRAP

     

    Le fait que les corps aient été entreposés tête-bêche, sur plusieurs niveaux indique que les habitants ont dû faire face à l’époque d’une explosion soudaine de la mortalité. Peut-être que ces morts étaient liées à l’affreuse peste noire de 1348 ? Mystère

     

    Article paru dans Paris ZigZag

     

     


    votre commentaire
  • Le saviez-vous ?

    Les Parisiens se sont vite réjouis du changement…

     

    Première classe dans le métro parisien jusqu’en 1991


    Il y a plus de 20 ans, le RER et le métro parisien disposaient de rames de première classe. Difficile à croire quand on voit aujourd’hui la tarification unique et l’affluence de monde dans les trains parisiens et, pourtant, c’était bien le cas.

     

    En effet, les rames de première classe ont bel et bien existé jusqu’en 1991 pour le métro et jusqu’en 1999 pour le RER et les trains de banlieue. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, à l’époque, chaque rame de métro avait un wagon de première classe, facilement identifiable par les voyageurs, car il était de couleur jaune.

     

    De plus, ce wagon se situait en milieu de rame, ce qui le mettait plus en sécurité en cas d’accident. Les sièges à l’intérieur étaient bien rembourrés pour assurer le confort des passagers.

     

    Toutefois, cette catégorie de première classe dans le métro a été abolie en août 1991. Une décision qui a réjoui les abolitionnistes de la première classe qui demandaient sa suppression trente ans plus tôt. Ils avaient d’ailleurs compté un premier succès en 1982, puisque la RATP avait autorisé cette année-là les porteurs de billet de seconde classe à entrer dans les wagons de première classe en cas d’affluence.

     

    D’ailleurs, cette suppression de la première classe avait mis fin à une situation unique au monde puisque le métro parisien était le seul à offrir à ses passagers des catégories de première et de seconde classe. Toutefois, c’est seulement en 1991 que la première classe a disparu totalement des transports en commun parisiens.

     

    Article paru dans dailygeekshow

     

     


    votre commentaire