• Lorsque la société de Gustave Eiffel a construit le monument le plus reconnaissable de Paris pour la Foire mondiale de 1889, beaucoup ont considéré le massif bâtiment de fer avec scepticisme. Aujourd’hui, la tour Eiffel, qui continue de jouer un rôle important dans les émissions de télévision et de radio, est considérée comme une merveille architecturale et attire plus de visiteurs que toute autre attraction touristique payante dans le monde.

    La tour Eiffel est une tour en treillis de fer forgé du Champ-de-Mars à Paris. Il porte le nom de l’ingénieur Gustave Eiffel, dont la société a conçu et construit la tour. Construit de 1887 à 1889 pour accueillir l’Exposition universelle de 1889, il a été critiqué à l’origine par certains des plus grands artistes et intellectuels français, mais il est devenu une icône culturelle de la France et l’une des structures les plus reconnaissables au monde. La tour Eiffel est le monument payant le plus visité au monde avec plus de 6 millions de visiteurs en 2017.

     

    La folle histoire de la tour Eiffel

     

    La tour fait 324 mètres de haut, à peu près à la même hauteur qu’un bâtiment de 81 étages et est la plus haute structure de Paris. Sa base est carrée et mesure 125 mètres de côté. Au cours de sa construction, la tour Eiffel a dépassé le monument de Washington pour devenir la plus haute structure artificielle du monde, titre qu’elle a conservé pendant 41 ans jusqu’à l’achèvement du Chrysler Building à New York en 1930. En dehors des émetteurs, la tour Eiffel est la deuxième plus haute structure de France après le viaduc de Millau.

    La tour a trois niveaux pour les visiteurs, avec des restaurants aux premier et deuxième niveaux. La plate-forme du niveau supérieur se trouve à 276 m du sol, et c’est la plus haute plate-forme d’observation accessible au public dans l’Union européenne. Des billets peuvent être achetés pour monter par des escaliers ou pour monter aux premiers et deuxièmes niveaux. La montée du niveau du sol au premier niveau est de plus de 300 marches, tout comme la montée du premier niveau au second. Bien qu’il y ait un escalier au niveau supérieur, il est généralement accessible uniquement par ascenseur.

     

     

    La folle histoire de la tour Eiffel

     

    Les origines de la tour Eiffel

    En 1889, Paris a accueilli une exposition universelle à l’occasion du centenaire de la Révolution française. Plus d’une centaine d’artistes ont soumis des propositions pour un monument à construire sur le Champ-de-Mars, situé au centre de Paris, et servir d’entrée à l’exposition. La commission a été attribuée à Eiffel & cie, une société de conseil et de construction appartenant au célèbre constructeur de ponts, architecte et expert en métaux, Alexandre-Gustave Eiffel.

    Bien qu’Eiffel reçoive souvent tout le mérite pour le monument qui porte son nom, il s’agit de l’un de ses employés, un ingénieur en structures nommé Maurice Koechlin, qui a proposé et peaufiné le concept. Plusieurs années plus tôt, les deux avaient aussi collaboré à la conception de l’armature métallique de la Statue de la Liberté. Selon les rumeurs, Eiffel aurait rejeté le plan initial de Koechlin pour la tour, lui demandant d’ajouter de nouvelles fioritures. La conception finale prévoyait plus de 18 000 pièces de fonte et 2,5 millions de rivets.

     

     

    La folle histoire de la tour Eiffel

     

    Plusieurs centaines de travailleurs ont passé deux ans à assembler le cadre de la tour en treillis emblématique, qui, lors de son inauguration en mars 1889, mesurait près de 300 mètres de hauteur. En 1957, une antenne a été ajoutée pour augmenter la hauteur de la structure de 24 mètres, rendant alors la tour Eiffel plus haute que le Chrysler Building, mais pas plus que l’Empire State Building, qui avait dépassé son voisin en 1931.

    Des millions de visiteurs, pendant et après la Foire mondiale, se sont émerveillés devant la nouvelle merveille architecturale de Paris. Cependant, tous les habitants de la ville n’étaient pas aussi enthousiastes. Beaucoup de Parisiens craignaient que la structure ne soit pas saine ou la considèrent comme une pollution visuelle. Le romancier Guy de Maupassant, par exemple, aurait tellement détesté la tour qu’il déjeunait souvent au restaurant à sa base, le seul point de vue où il pouvait complètement éviter de voir la silhouette menaçante de la tour.

     

     

    La folle histoire de la tour Eiffel

     

    La tour Eiffel, le trésor de Paris

    Initialement conçue comme une exposition temporaire, la tour Eiffel a été quasiment démontée et démolie en 1909. Les autorités municipales ont décidé de la sauver après avoir reconnu sa valeur en tant que station radiotélégraphique. Plusieurs années plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, la tour Eiffel avait aidé à intercepter les communications radio ennemies et à relayer les alertes Zeppelin. Elle a échappé à la destruction une deuxième fois pendant la Seconde Guerre mondiale puisqu’Hitler a initialement ordonné la démolition du symbole le plus cher de la ville, mais le commandement n’a jamais été exécuté.

    Au fil des ans, la tour Eiffel a été le théâtre de nombreuses cascades, manifestations cérémonielles et même d’expériences scientifiques. En 1911, par exemple, le physicien allemand Theodor Wulf a utilisé un électromètre pour détecter des niveaux de rayonnement plus élevés à son sommet qu’à sa base, en observant les effets de ce qu’on appelle maintenant les rayons cosmiques. La tour Eiffel a également inspiré plus de 30 répliques et structures similaires dans différentes villes du monde.

     

    Article paru dans dailygeekshow

     

     

     


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  • Les dernières traces de la guillotine à Paris

     

    Dans l’une des rues les plus passantes du 11ème arrondissement se cache l’un des rares vestiges d’une guillotine à Paris. Très discrètes, presque invisibles aux yeux des passants, ces traces ne se remarquent que si l’on sait où et quoi regarder…

     

    Les dernières traces de la « Louisette » parisienne

    C’est à l’angle des rues de la Roquette et de la Croix Faubin, au niveau du passage piéton, qu’on peut les découvrir : cinq dalles rectangulaires incrustées dans le bitume. Ces dalles permettaient, à une époque bien plus proche de la nôtre que la Révolution française, de caler la guillotine pour assurer son bon fonctionnement.

    En effet, à partir du XIXème siècle, l’échafaud est supprimé et la guillotine – moyen d’exécution qui restera en vigueur jusqu’en 1977 – installée à même le sol. La machine à couper les têtes est ainsi beaucoup plus stable et la lame glisse parfaitement jusqu’à la nuque du condamné.

     

     

    Les dernières traces de la guillotine à Paris

     

    Cette guillotine dont il ne nous reste que les dalles était placée devant l’ancienne prison de la Grande Roquette. Les exécutions avaient lieu tard dans la nuit, face à la prison, et devant une foule de spectateurs. Sur ce cliché de la prison de la Grande Roquette datant de la fin du XIXème siècle, on peut voir, tout en bas et au milieu des pavés, l’emplacement des fameuses dalles :

     

     

    Les dernières traces de la guillotine à Paris

     

    Au-delà de la prison de la Grande Roquette, d’autres lieux ont accueilli la guillotine à Paris. Son emplacement le plus connu reste le place de la Concorde, là où seront exécutés, sous la Terreur, les principaux opposants du régime révolutionnaire et la famille royale. La place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville), la place Saint-Jacques ou encore les places de la Bastille et du Trône-Renversé font également partie des lieux ayant accueilli le « hachoir national ».

     

    Dalles de la guillotine – 16 rue de la Croix Faubin, 75011

    Métro : Père Lachaise (lignes 2 et 3) ou Philippe Auguste (ligne 2)

     

    Article paru sur le site « Paris ZigZag »

     


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  • La rue de Paradis, dans le 10ème arrondissement, va expérimenter la première rue zéro déchet de Paris dans le cadre du « Plan Climat. »

     

    Plan climat

    A partir du mois de décembre, les 6 000 habitants de la rue de Paradis, ainsi que les salariés, commerçants et écoliers, vont devoir réduire leurs déchets de 10 % en un an, soit une baisse de 50 kilos par personne. La rue a été choisie parce qu’elle est « un résumé de ville, avec des logements sociaux, des logements privés, des bureaux, des magasins, des restaurants, des écoles », explique Alexandra Cordebard, la maire du secteur, au JDD, « c’est un territoire de ville très dense, où nous pourrons agir sur différents plans et où l’on retrouve tous les sujets que l’on veut aborder en matière de recyclage et de tri. »

     

    Cette expérience inédite s’inscrit dans le cadre du Plan Climat initié par la mairie de Paris. Le projet veut faire de la capitale une ville neutre en carbone et entièrement convertie aux énergies renouvelables d’ici 2050, notamment en mettant en oeuvre les engagements pris par la France lors de la COP21.

     

    Paris s’apprête à accueillir sa toute première rue zéro déchet

    Rue de Paradis, Paris Xème – Crédit : Wikipédia

     

    Frigo partagé, formation au tri et composteurs collectifs

    Pour parvenir à cet objectif, différents dispositifs, dont des formations au tri et des ateliers zéro déchet délivrés par l’association Zero Waste, seront mis à disposition des riverains. La mairie du 10ème arrondissement a notamment annoncé qu’elle y installerait prochainement des composteurs collectifs ainsi qu’un frigo partagé. Les salariés fumeurs, eux, se verront offrir des cendriers de poche tandis que les restaurateurs seront incités à utiliser du matériel recyclable ou réutilisable.

     

    Tous les mois, les occupants de la rue de Paradis seront invités à remplir une grille de pesée de leurs poubelles afin de suivre au mieux l’expérimentation. Rappelons que selon Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, les Parisiens jettent en moyenne 410 kg de déchets par an.

     

    Paris s’apprête à accueillir sa toute première rue zéro déchet

     

    Article paru dans dailygeekshow

     


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    La saison des brocantes ne va pas tarder à battre son plein à Paris. Tous les week-ends, on arpente les différents quartiers de la capitale pour se promener au milieu de centaines d’exposants. Encore faut-il savoir où et quand elles se déroulent. Dans notre belle capitale, on a la chance d’avoir des adresses ouvertes toute l’année pour accueillir nos errances dominicales. On y trouve de la déco, des vieilleries, des tissus, des livres… Les objets ont une histoire et nous plongent dans le passé. Tout notre bonheur en somme. Pour cela, il faut parfois passer la porte de Paris, mais que l’on se rassure, toutes ces bonnes adresses sont accessibles en métro ! À vos marques, prêts, chinez !

     

    Le village Saint-Paul

    Vous voulez faire dans l’originalité ? C’est au Village Saint-Paul qu’il faut se rendre. La vingtaine de boutiques d’antiquaires et brocanteurs satisferont forcément votre curiosité. Entre la boutique spécialisée en Art Déco, celle experte en porcelaine anglaise ou encore le coin réservé au matériel d’école, il y a de quoi trouver ce que l’on cherche ou ce que l’on cherche pas. On se plaît à se promener dans ce dédale de petites rues consacré à la chine en plein Paris.

     

     

    Infos pratiques :

    La rue Saint-Paul, Saint-Antoine et Santa Maria, 75004 Paris

    Métro : Saint Paul

    Ouvert du jeudi au mardi de 7h à 21h

     

    Les puces de Saint-Ouen

    Les puces de Saint Ouen sont mythiques depuis 1885. Cet ensemble de plusieurs marchés offre beaucoup de diversité, même si les antiquaires prennent de plus en plus de place. Finis les blousons en cuir à 5 euros, aujourd’hui, on y va surtout pour trouver le meuble vintage que l’on a repéré sur Instagram. On déplore un peu la perte d’authenticité, même s’il est toujours agréable de s’y promener… aux risques et périls de notre porte-feuilles.

     

     

    Infos pratiques :

    7 impasse Simon, 93400 Saint-Ouen

    Métro : Porte de Clignancourt

    Samedi : 9h-18h ; dimanche : 10h-18h ; lundi : 11h-17h.

     

    Le Village Suisse

    C’est sur l’ancien site de l’Exposition Universelle de 1900 que le Village Suisse s’est (ré)installé. Décorateurs, antiquaires, galeries d’art… Les quelques 150 commerces de l’espace mettent la barre haut et donc les prix s’envolent un peu. On vient ici trouver des pièces exceptionnelles ou flâner à travers l’histoire.

     

     

    Infos pratiques :

    78, avenue de Suffren, 75015 Paris

    Métro : La Motte Piquet-Grenelle ou Dupleix

    Ouvert du jeudi au lundi de 10h30 à 19h

     

    Les puces de la Porte de Vanves

    On renoue ici avec l’esprit originel du vide-grenier. Du bric, du broc, des trucs… On trouve aussi bien des biens de qualité que des petits objets fantaisies qui feront des cadeaux parfaits ou viendront peaufiner notre déco. Ce sont près de 400 marchands qui déballent leurs trouvailles de tous les styles et venus du monde entier. On fouine pour trouver le bibelot idéal. Attention, il y a de grandes chances de ne pas repartir les mains vides !

     

     

    Infos pratiques :

    Avenue Georges Lafenestre et avenue Marc Sangnier, 75014 Paris

    Métro : Porte de Vanves

    Ouvert le samedi et le dimanche de 7h00 à 14h.

     

    Le carré Rive-Gauche

    On passe un niveau au dessus avec le Carré Rive Gauche… Dans le très chic VIIème arrondissement, sur les bords de Seine, une centaine d’exposants dénichent les plus beaux trésors et vous racontent leur histoire. Point de babioles ici, on est dans le très haut-de-gamme. Et si votre banquier ne vous permet pas de craquer, la balade reste très plaisante et il est toujours agréable de découvrir de si beaux objets.

     

     

    Infos pratiques :

    Rue du Bac, Rue de Beaune, Quai Voltaire, 75007 Paris

    Métro : Rue du Bac

    Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h

     

    Article paru dans Paris Zig Zag

     

     

     


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