• Percée à partir de 1895, la rue Réaumur (2ème et 3ème arrondissements) est un fabuleux témoin de l’architecture du début du 20e siècle, symbole d’un urbanisme nouveau imaginé par les architectes de l’époque.

    La rue a en effet été construite après plusieurs modifications du cahier des charges des immeubles parisiens, régis jusque-là par la très stricte réglementation Haussmannienne. Alors qu’avant les immeubles devaient respecter une même hauteur et des mêmes lignes principales de façades pour ne former qu’un seul et même ensemble architectural, de nouveaux décrets (1882, 1884, 1902) assoupliront ces normes.

    L’inventivité des architectes fut alors à nouveau libérée, et ceux-ci expérimenteront rue Réaumur de nouvelles formes urbaines et l’utilisation de matériaux nouveaux (fer et béton). La Mairie de Paris organisera même pour l’occasion un « concours des façades ». Concours à l’origine uniquement réservé à la rue Réaumur, que la Mairie étendra par la suite à tout Paris.

    Arpenter la rue Réaumur, depuis la Bourse jusqu’aux Arts et métiers, est à la fois une découverte des recherches architecturales du début du 20ème siècle,  ainsi qu’un pur plaisir pour les yeux ! (Nous proposons ici un parcours depuis la Bourse, mais celui-ci peut très bien se faire dans le sens inverse).

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle


    Note : la rue Réaumur avait un objectif principalement commercial. Les bâtiments devaient abrités du commerce de gros et de textile. Les architectes faisaient donc face à un double enjeu : concevoir un bâtiment dans lequel fabriquer et vendre, et proposer une architecture originale jusque-là inconnue. 

    Juste après la Bourse, remarquez le n° 132-134. Cet immeuble en pierre de taille avec dôme et horloge a été construit en 1899-1900 pour une banque. Immeuble primé au Concours des façades de la ville de Paris.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    En face, 121 de la rue Réaumur, appréciez la rotonde composée de Bow-Windows, et l’utilisation de la ferronnerie pour les balconnets,

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    124 rue Réaumur. Cet immeuble  est caractéristique des constructions industrielles pendant la période art nouveau. Ses éléments les plus originaux sont l’ossature apparente en acier,  les bow-windows du 4e étage et l’apparition étonnante de la brique au 5e étage.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Le 118 rue Réaumur, construit en 1900, illustre aussi l’adaptation de l’art nouveau aux impératifs d’une activité commerciale. La construction en pierre de taille est symétrique (une rareté dans l’Art Nouveau !) et la façade présente une grande verrière en métal sur 3 niveaux.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    A côté, l’immeuble au n° 116 rue Réaumur a été primé en 1898 au concours des façades de la ville de Paris

    Au 97 de la rue se trouve un immeuble dans le mêle style que le n°118.

    Le 82-96 de la rue est un bâtiment typique de la construction des grands magasins au 19ème siècle. Inauguré en 1897 en même temps que l’inauguration de la rue, il accueillera le grand Magasin A Réaumur jusqu’en 1960. Il abrite aujourd’hui différents commerces et bureaux. A l’angle de la rue Saint-Denis, ne loupez pas la belle horloge entourée de mosaïques polychromes.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    En face du grand magasin, au n° 69, se trouve un très joli bâtiment de 2 étages en pierre de taille surmontés d’une superbe verrière métallique, construit en 1898.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Plus loin, au 61-63 rue Réaumur, vous découvrirez l’un des plus beaux immeubles de la rue. Élevé en 1898, il présente une façade néogothique surmontée d’une horloge monumentale. Les sculptures au-dessus de la porte représentent les saisons et les signes du Zodiaque, et à côté de chaque chiffre du cadran de l’horloge, se trouvent une évocation des 12 mois de l’année.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Découvertes non-exhaustives bien sûr. N’hésitez donc pas pendant votre balade à garder votre tête bien haute, et vos yeux bien ouverts !

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


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  • Julien Knez  compare des images d’archive de la crue qu’a connue la capitale en 1910, à la crue qui a frappé la Ville Lumière en 2016.

    Pont d’Arcole 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

    Des images impressionnantes qui reviennent sur un phénomène rare qui a paralysé la capitale française. Il faut dire que durant cette crue de 2016, les eaux de la Seine sont montées jusqu’à 6,40 mètres de hauteur. Un chiffre impressionnant qui néanmoins ne surpasse pas celui de 1910 où les eaux étaient montées jusqu’à 8,62 mètres.

    Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont de Sully 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Quai des Grands-Augustins, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Rue de Seine, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Gare Saint-Lazare, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Rue Massillon (Notre-Dame de Paris), janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


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  • L’atmosphère de Paris a toujours inspiré les artistes et nombreux sont ceux que le destin a poussés à y déposer leurs valises quelque temps. Ils étaient chanteurs, peintres, écrivains et ils se sont imprégnés de l’authenticité de Montmartre, de l’énergie populaire du 20ème arrondissement ou du chic du Marais, des quartiers où ils ont vécu enfant ou plus tardivement dans leur vie. Ces lieux ont incontestablement laissé des traces sur leurs toiles, dans leurs romans, ou leurs chansons, et ont également gardé l’empreinte éternelle de ces résidents de choix. Découvrez 7 maisons parisiennes habitées en leur temps par d’immenses artistes français.

     

    La maison de Dalida

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

     Britchi Mirela CC-BY-3.0

     

    C’est dans une petite rue très calme de Montmartre, où seule une poignée de touristes se perd, que se trouve l’ancienne maison de Dalida. La chanteuse a réussi à acquérir, au nez et à la barbe de Jean-Paul Belmondo, à l’époque également intéressé par le bien, un hôtel particulier de style 1900 au charme pittoresque ! Elle s’y installe en mai 1962 et profite de sa vue sur le tout Paris, du restaurant italien voisin le Grazziano et des commerces de la rue Lepic où elle avait ses habitudes. Un quotidien typiquement montmartrois qui n’a pas éloigné d’elle les démons qui la rongeaient, puisque c’est dans cette demeure, en 1987, que la chanteuse s’est donné la mort.
    11 bis rue d’Orchampt, 75018

     

    La maison de Barbara

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    Mbzt CC-BY-SA-3.0

     

    Vous souhaitez ressentir l’âme mélancolique de Barbara ? C’est au 50 rue Vitruve qu’il faut aller. Si l’interprète de L’Aigle Noir a vu le jour rue de Brochant dans le 17ème arrondissement, c’est dans cette rue du 20ème arrondissement qu’elle a finalement vécu une grande partie de son enfance. En 1946, toute la famille prend possession d’un petit appartement situé au deuxième étage d’un immeuble. Il inspirera plus tard à la chanteuse les paroles de Perlimpinpin : « Et faire jouer la transparence au fond d’une cour aux murs gris où l’aube aurait enfin sa chance… ». Pendant treize ans, jusqu’en 1959, elle y fera résonner les notes de son tout premier piano
    50 rue Vitruve, 75020

     

    La maison de Victor Hugo

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    Fredpanassac, CC-BY-SA-2.0

     

    Tout le monde rêve d’habiter sur la place des Vosges, Victor Hugo l’a fait ! Pendant seize ans, de 1832 à 1848, la famille de l’écrivain, poète et homme politique a posé ses valises au deuxième étage d’un charmant hôtel particulier, l'hôtel de Rohan-Guéménée. L’ambiance du Marais semble avoir inspiré Victor Hugo, puisque c’est dans ce logement qu’il a écrit certaines de ses œuvres les plus célèbres, dont une partie des Misérables. Aujourd’hui, la maison se visite comme un musée, l’occasion d’admirer mobilier, œuvres, souvenirs manuscrits, dessins de l’artiste, ainsi que la chambre où il écrivait debout sur son bureau.

    6, place des Vosges, 75004 

     

     

    La maison de Balzac

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    Rémi Jouan, CC-BY-SA-3.0

     

    En 1840, Honoré de Balzac s’installe dans une maison parisienne originale, un 5 pièces situé en rez-de-jardin et en bord de Seine, dans le 16ème arrondissement. Pure coquetterie ? Pas vraiment ! Endetté jusqu’au cou, le romancier veut avant tout échapper à ses créanciers et voit dans cette maison cachée par un autre bâtiment une planque parfaite ! Prenant le pseudonyme de Brugnol, il y reste sept années durant lesquelles il écrit notamment La comédie humaine. Aujourd’hui, le bureau qui a vu naître cette œuvre, la bibliothèque de l’écrivain ou encore la collection de toiles et de gravures de ce dernier sont à admirer dans cette résidence devenue musée.
    47 rue Raynouard, 75016

     

    L’appartement d’Édith Piaf

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    ©paris.fr

     

    Si Édith piaf a vu le jour dans le dénuement le plus total à Belleville, elle a passé les dix dernières années de sa vie dans le très chic 16ème arrondissement de Paris, preuve de son immense ascension sociale. En 1953, la Môme s’installe en effet au rez-de-chaussée du 67 bis boulevard Lannes, un grand appartement qui fut le témoin de son histoire d’amour avec le chanteur Jacques Pills, mais aussi de sa terrible descente aux enfers qui la mènera jusqu’à la mort le 11 octobre 1963. Dans son salon très dépouillé, la chanteuse recevait les plus grands compositeurs parisiens, qui défilaient autour du piano à queue pour lui faire découvrir leurs créations. C’est lors de l’une de ces séances qu’elle eut un coup de cœur pour la chanson « Non, je ne regrette rien ».

    67 bis boulevard Lannes, 75016 

     

     

    La maison de Georges Brassens

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    Mbzt, CC BY-3.0

     

    En 1944, en pleine Seconde Guerre Mondiale, Georges Brassens obtient une permission et décide de s’installer au calme à Paris, entre la rue de Vanves et la rue Didot, da,s l'impasse Florimont. Une ruelle à l’atmosphère sordide à l’époque, qui n’a pas empêché le chanteur de déployer son talent puisqu’il y écrit quelques-unes de ses chansons les plus populaires comme « Le Gorille », « Le fossoyeur » et « Margot » en l’espace de vingt-deux ans. Aujourd’hui, on observe sur sa façade l’hommage de Renaud, qui y a déposé un bas-relief en bronze portant l’épitaphe « Et que t’emporte entre les dents, un flocon des neiges d’antan », ainsi que les trois chats en terre cuite du potier Michel Mathieu.

    7 Impasse Florimont, 75014 

     

     

    La maison de Gainsbourg

     

    Ces maisons parisiennes où de grands artistes ont vécu

    Nate Bolt, CC-BY-SA-2.0

     

    Il y a été plus Gainsbarre que Gainsbourg, se laissant aller à ses excès et son vague à l’âme. Mais qu’importe, c’est ici qu’aujourd’hui ses fans témoignent encore de leur admiration pour lui. En 1969, année érotique comme il la surnomme alors, le chanteur s’installe dans cet hôtel particulier du 7ème arrondissement, qu’il avait pris soin de choisir proche de l’appartement de Juliette Gréco et… d’un tabac ! Le 2 mars 1991, il y meurt d’une crise cardiaque, transformant sa résidence en un lieu de pèlerinage où les murs sont recouverts de graffitis colorés et de déclarations enflammées. Joann Sfar, dessinateur et cinéaste à l’origine du film Gainsbourg (Vie héroïque), y avait même exécuté un dessin au feutre noir, avant que tout ne soit repeint en 2013.

    5 bis rue Verneuil, 75007 

    Article paru dans Paris ZigZag


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  • En se baladant dans les rues de la capitale, il n’est pas rare de croiser des symboles égyptiens sur les façades de certains édifices. À vrai dire, dès le 16ème siècle, l’Egypte commence à susciter une certaine fascination en Europe, et notamment en Île-de-France, en témoigne la porte égyptienne érigée à Fontainebleau en 1540 déjà. Mais, ce n’est vraiment qu’à partir du milieu du 18ème siècle que les Parisiens sont pris « d’égyptomanie ».

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


    On doit cet héritage, principalement, à Napoléon Bonaparte qui, suite à son expédition de 1798 en Egypte, donne naissance au style « Retour d’Egypte ». Les nombreuses découvertes faites à cette époque inspirent aux artistes de nouveaux motifs. On fait notamment dresser des monuments et baptiser des rues en commémoration de cette campagne napoléonienne. On peut prendre l’exemple de la Fontaine du Fellah, l'une des plus insolites de la ville,
    et de la Fontaine du Châtelet, mais également des ornementations de l’aile Lemercier de la Cour Carrée du Louvre qui datent aussi de cette période.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…

     

    Construite par l’ingénieur François Jean Bralle et le sculpteur Pierre-Nicolas Beauvalet en 1806, la Fontaine du Fellah est particulièrement originale, notamment par sa forme. Située au 42, rue de Sèvres (7ème), l’œuvre est inspirée des temples traditionnels égyptiens. Trône en son centre une statue d’Antinoüs, favori de l’empereur Hadrien. La sculpture actuelle n’est en fait qu’une reproduction de l’originale rapportée d’Italie par Napoléon comme prise de guerre. Cependant, de fontaine, elle n’a que le nom car l’eau n’y coule plus depuis longtemps.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…



    Napoléon Bonaparte fait également édifier, en 1806, par François Jean Bralle, la Fontaine du Palmier, pour commémorer ses nombreuses victoires et délivrer de l’eau gratuite et potable aux Parisiens. Aussi connue sous le nom de Fontaine du Châtelet (car située au centre de la place du Châtelet) ou Fontaine de la Victoire, elle est reconnaissable par sa fine colonne, ornée au sommet de feuilles de palmier et surmontée d’une Victoire en bronze doré. Autour du bassin, quatre sphinx sculptés crachent des jets d’eau.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    Dans la Cour carrée du Louvre, l’aile Lemercier se voit, dès 1805, décorée de toute part de motifs et symboles égyptiens. On y trouve notamment une personnification du Nil adossée contre une pyramide, la déesse Isis un faucon sur l’épaule, Cléopâtre qui tient dans sa main un serpent.

    On compte par ailleurs de nombreuses autres références à l’Egypte, avec la rue, la place et le passage couvert du Caire, la rue d’Aboukir, la rue du Nil ou encore la rue d’Alexandrie qui prolifèrent dans le 2ème arrondissement. La déesse Isis devient même la patronne de Paris et apparaît sur les armes de la ville  pendant quelques années. Encore plus étonnante, la galerie funéraire trouvée sous la colonne de Juillet, place de la Bastille, qui compte, notamment, parmi ses macchabées, des momies rapportées par Napoléon pendant sa campagne.  

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    Le passage du Caire, construit en 1798, en pleine campagne napoléonienne, est considéré comme le plus vieux et le plus long passage (370m) couvert de Paris. Sa façade, située au 2, place du Caire (2ème), s’orne en 1828 de somptueux décors égyptiens : sculptures à l’effigie de la déesse Hathor, fresques de hiéroglyphes et colonnes à chapiteaux lotus. La paternité de cette oeuvre est attribuée, en principe, à l’architecte Berthier.

    Si l’Empereur a donné la (vraie) première impulsion, l’égyptomanie parisienne perdure bien après lui. L’un des plus grands symboles de l’amitié franco-égyptienne est d’ailleurs, de loin, l'obélisque de Louxor qui orne la place de la Concorde dès 1836. L’engouement pour l’Egypte est également ravivé par la naissance du style néo-égyptien. En 1921, on fait construire le cinéma Le Louxor, boulevard de Magenta, dont les sublimes décors sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Autres monuments caractéristiques : le Monument des Droits de l’Homme, installé sur le Champ de Mars, et la pyramide du Louvre, tous deux édifiés en 1989. Mais, c’est sans compter, bien évidemment, la centaine de sphinx, éparpillés dans la capitale, et la quinzaine de mausolées d’inspiration égyptienne, disséminés au cimetière du Père Lachaise.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    Offert par l’Egypte à la France en 1830, l’obélisque de Louxor n’a été érigé sur la place de la Concorde qu’en 1836. Ce monument ornait originellement l’entrée du temple de Louxor. Bâti il y a plus de 3200 ans par Ramsès II, cet obélisque fait ainsi figure de plus vieux monument de Paris. Hommage au dieu du soleil Amon, ce monolithe en syénite se pare partout de hiéroglyphes et de feuilles d’or.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    En 1921, le cinéma indépendant Le Louxor voit le jour, au 70, boulevard de Magenta. Bâti par l’architecte Henri Zipcy, il se distingue des autres temples du 7ème art par sa façade néo-égyptienne tout en mosaïques multicolores, motifs floraux, scarabées et autres symboles de ce genre.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    La Ville de Paris commande le Monument des Droits de l’Homme en 1989, en commémoration du bicentenaire de la Révolution française. Installé dans le jardin du Champ-de-Mars, le sculpteur Ivan Theimer lui donne la forme d’un temple égyptien.

     

    Quand Paris prend des accents égyptiens…


     

    Commandée par Mitterrand en 1983, cette pyramide est la première grande construction réalisée en verre feuilleté et est ainsi surnommée le « Diamant du Louvre ». C’est l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei qui donne vie en 1989 à ce bijou d’architecture.

    Article paru dans Paris ZigZag


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  • Vidéo d’une qualité exceptionnelle.

     

    On est surpris par le monde dans les rues et aux terrasses des cafés, par le nombre de voitures et, déjà la noirceur des monuments et bâtiments ! 

    Pas de son, c’est normal (nous sommes en 1920). Ne manquez pas ce document exceptionnel ! 

     

    https://www.youtube.com/embed/blw8zJt-Sc0 

     

    En regardant ces gens aux terrasses des cafés, en tâchant de lire, sur les visages, les sentiments et les pensées, toi, oh mon frère, tu te dis avec un pincement au cœur que la vie file si vite... que les ombres se dissipent sans laisser la moindre de trace...

     

    Et il te revient alors, peut-être, en mémoire, cette épitaphe latine que l'on trouvait autrefois dans les cimetières : « HODIE MIHI, CRAS TIBI ! » (Aujourd'hui, c'est mon tour [d'être là], demain ce sera le tien).


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