• Journéalogique – Les Lilas (93)

    Rejoignez-nous pour cette seconde édition des Journéalogiques des LILAS.

    Une journée que vous pourrez dédier à votre sport favori, la Généalogie.

    Nous vous emmènerons rechercher vos ancêtres, migrants depuis fort longtemps, certains en seront plus que surpris.

    Cela se passe aux LILAS (métro mairie des Lilas, ligne 11), à l’auditorium du Centre Culturel (35 place Charles de Gaulle).

     

    Inscription sur genealilas.fr conseillée.

    Buffet de midi dans le Parc à réserver.

     

    10h45 Accueil

    11h00 Les Migrants venus du Nord (Belgique, Angleterre), Marie Cappart

    12h30 Buffet Généalogique, Parc du Centre Culturel

    13h30 Regard sur les Lilas (une histoire en images), Sylvain G. Oerlemans

    14h00 L’ADN de vos Origines, Guillaume de MORANT


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  • Où l’on découvre un roi qui dépense sans compter pour sa Passion. 

     

    Au XIIIème siècle, le Palais de la Cité (aujourd’hui Conciergerie) est la résidence principale de Louis IX, le fameux Saint Louis… 

    En 1239, ce souverain très croyant s’offre ce que tous les royaumes d’Occident rêvent de posséder : les reliques de la Passion du Christ ! Et au prix qu’il a dû débourser pour les avoir, il compte bien en profiter… 

      

    Quand on aime, on ne compte pas 

    Louis IX dit Saint Louis, XIIIème siècle, pierre © Alain Lonchampt / Centre des monuments nationaux Voir en grand 

     

    Ces reliques sont très précieuses. Il y a notamment la Couronne d’épines, celle que le Christ aurait portée avant d’être crucifié. 

    Saint Louis les veut au plus près de lui. Il leur fait alors bâtir un écrin accolé à son palais : la Sainte-Chapelle. 

      

    Quand on aime, on ne compte pas

    La Couronne d’épines, une des reliques de la Passion, Sainte-Chapelle, Paris © David Bordes / Centre des monuments nationaux Voir en grand 

     

    Sept années sont nécessaires pour la construire. Le budget est de 40 000 livres, environ le quart des revenus annuels du domaine royal. Le souverain n’est pas à ça près : il a payé le triple pour la seule Couronne d’épines ! 

    La chapelle achevée, Saint Louis est le plus heureux des rois. Depuis ses appartements du palais, il s’est fait aménager un accès direct. Ainsi, chaque fois que l’envie lui prend, il peut voir ses précieuses reliques… 

    Et lorsqu’il a des invités, il les emmène dans la Sainte-Chapelle. Là, il leur en met plein les yeux avec 600 m2 de vitraux colorés. 

      

    Quand on aime, on ne compte pas

    Chapelle haute, 1243-1248, Sainte-Chapelle, Paris © Didier Plowy / Centre des monuments nationaux Voir en grand 

     

    En bon souverain chrétien, il pense aussi à ses serviteurs. Il leur fait installer une chapelle basse, juste sous la sienne. Sa décoration devait évidemment être moins luxueuse. 

    Hélas, aucun document la détaillant ne nous est parvenu, si bien qu’au XIXème siècle, elle a été restaurée dans le style de la chapelle haute : voûtes bleu-nuit, dorures, motifs de fleurs de lys… 

    Et l’accès direct depuis le palais, qu’est-il devenu ? Cette partie a aujourd’hui disparu…
    Voilà pourquoi la Conciergerie, dernier vestige du Palais de la Cité, est désormais séparée de sa Sainte-Chapelle !
     

     

    Quand on aime, on ne compte pas

    Chapelle basse, 1243-1248, Sainte-Chapelle, Paris © Jean Feuillie / Centre des monuments nationaux Voir en grand 

     

    Pour en savoir plus : 

    Envie d'entrer dans l'Histoire ? Philippe le Bel, Charles V ou encore Marie-Antoinette vous attendent pour une expérience immersive à la Conciergerie !

    Découvrir l'HistoPad à la Conciergerie, cliquez sur lien : 

    https://www.youtube.com/watch?v=6nYrjcqwwkw 

     

    Article paru dans Artips 


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  • Le mur des je t’aime, une œuvre du cœur aux Abbesses

     

    Peut-être vous êtes-vous déjà arrêtés dans le square Jean Rictus, place des Abbesses, devant un mur bariolé de calligraphies… Lieu de rendez-vous incontournable des amoureux, le mur des je t’aime est progressivement devenu un symbole emblématique du romantisme à la parisienne. Avec ses 40m2 de déclarations d’amour du monde entier, cette oeuvre murale est plutôt une jolie toile de fond pour exprimer sa tendresse à sa moitié. Retour sur un projet parfaitement inédit… qui laisse rêveurs les promeneurs !

    Réalisé en 2000 par Frédéric Baron et Claire Kito, ce mur recouvert d’inscriptions manuscrites passe en revue 311 façons de dire « je t’aime » dans près de 250 langues différentes. Des langues les plus courantes (français, anglais, italien, espagnol, allemand) aux dialectes moins connus (basque, catalan, corse, kurde, occitan, yiddish, innuktitut), l’oeuvre tente de fédérer tous les peuples autour de cette expression absolument universelle. Le mur, habituellement symbole de division et de séparation, est ici réhabilité pour en faire un lieu de rassemblement et de réconciliation, sorte de « trait d’union entre les hommes ».

     

    Le mur des je t’aime, une œuvre du cœur aux Abbesses
     

    Pour concevoir cette grande fresque, Frédéric Baron est allé taper à de nombreuses portes et notamment celles des ambassades. Dès 1992, cet auteur compositeur se met en tête de faire le tour de Paris afin de recueillir plus de 1000 « je t’aime » manuscrits en plus de 300 langues et dialectes différents. Pari tenu ! Sans même quitter la capitale, il parvient à agréger trois classeurs de feuillets qui feront l’objet d’un livre gratuit, « Le livre des je t’aime », paru en 1998 et tiré à 50 000 exemplaires.

    Avec l’aide de la calligraphe Claire Kito, il décide de faire figurer chacune des écritures originales sur un pan de mur composé de 612 carreaux de lave émaillée, couleur bleu nuit, rappelant les pages des feuillets amassés. Le but était d’unifier tous ces témoignages pour qu’ils fassent bloc, tout en restant le plus fidèle possible à leur identité respective. Pour la rendre d’autant plus symbolique, la fresque a été décorée d’éclats de couleur rouge, évoquant les morceaux d’un cœur brisé. Une manière de faire passer un message de paix… et d’amour !

     

    Le mur des je t’aime, une œuvre du cœur aux Abbesses

    © Sarah Pons / Paris ZigZag

     

    Où ? Sur la butte Montmartre – Square Jean Rictus, Place des Abbesses, 75018

    Article paru dans Paris ZigZag


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  • Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

     

    Rien ne laisse penser qu’au 8 de la rue Alfred de Vigny, dans le XVIIème arrondissement, se dresse l’un des bâtiments les plus atypiques de Paris. En effet, cette pépite architecturale se trouve bien cachée derrière le porche d’un immeuble de style première Renaissance qui n’a, en apparence, rien de particulier. Et pourtant… Une fois le vestibule passé, c’est un bâtiment pour le moins déconcertant que l’on découvre !

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    (© Cyrielle Didier – Paris ZigZag)

     

    Une architecture éclectique

    De style normand-mauresque, cet ancien hôtel particulier construit autour d’une cour d’allure médiévale, est l’œuvre de l’architecte Henri Parent, à qui l’on doit notamment l’Hôtel de Boisgelin, dans le 7ème arrondissement, qui héberge désormais l’ambassade d’Italie. Cette belle demeure a été réalisée pour Henri Menier, petit-fils d’Antoine Brutus Menier, industriel et fondateur de l’entreprise chocolatière Menier.

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    (© Cyrielle Didier – Paris ZigZag)

     

    À l’intérieur, l’édifice comporte un grand escalier d’honneur et une grande salle de bal qui impressionne par sa hauteur sous plafond de 12 mètres. Lorsque le bâtiment a été édifié, les sous-sols comportaient de grandes écuries surmontées d’une échauguette en brique et pan de bois sculptés. Modernité oblige, la cour sert aujourd’hui de parking !

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    (© Cyrielle Didier – Paris ZigZag)

     

    Cet édifice insolite a été, entre 1952 et 1958, le premier lieu de résidence de la maison de couture créée par Hubert de Givenchy. Le bâtiment abrite désormais le Conservatoire international de musique de Paris, fondé en 1925.

    Une curiosité de plus pour ce quartier qui héberge également une magnifique pagode chinoise. À ne pas manquer si vous passez du côté du parc Monceau !

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    (© Cyrielle Didier – Paris ZigZag)

     

    Une pagode planquée au cœur de Paris

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

     

    Alors que vous passez l’après-midi au Parc Monceau, vous en profitez pour vous balader aussi dans les rues aux alentours. Mais tout d’un coup, votre cœur se met à battre à 1000 à l’heure et vos yeux s’écarquillent… La raison ?

    Vous venez de découvrir un véritable trésor d’architecture :

    La pagode de Paris.

    http://www.pagodaparis.com/french/pagoda_paris.html 

    48, rue de Courcelles 75008 (Courcelles ou Monceau) 01.45.61.06.93

    Entrée : 10 euros

     

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    Une curiosité architecturale à deux pas du parc Monceau

    Article paru dans Paris ZigZag


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  • Comment attribue-t-on un nom à une rue ?

     

    Paris n’a jamais cessé de se construire, s’agrandir, se transformer : au fil des siècles, toutes les voies parisiennes ont été remaniées, certaines supprimées, d’autres encore déplacées. Aujourd’hui, l’ancienne Lutèce possède plus de 6500 rues, avenues, places, impasses ou autres promenades, toutes dotées d’un nom unique. Mais comment attribue-t-on un nom à une rue ? De quand datent les premières dénominations officielles ? On vous explique tout.

    Un peu d’histoire…

    Pendant des siècles, la dénomination des rues a été laissée aux habitants, sans qu’aucune loi ne vienne réguler ces toponymies d’usages. Tout au long du Moyen-Âge et jusqu’à la Révolution, la majorité des noms de rues étaient donc associés à l’environnement social et géographique de la voie : on nommait les rues en fonction de la végétation alentour (rue des Rosiers), des monuments (rue Saint-Paul où se trouvait l’ancienne église Saint Paul, rue du Marché des Blanc-Manteau, Place de l’École), du type de population (rue des Mauvais-Garçons, rue des Lombards, rue des Boulangers), ou des enseignes présentes sur la voie (Rue du Chat-qui-Pêche). Pas étonnant, donc, que la plupart des noms de rues les plus insolites de la capitale trouvent leur origine à cette période. C’est le cas par exemple de la rue de la Grande-Truanderie, baptisée ainsi au XIIIe siècle en référence à sa population peu recommandable.

    Paris compte plus de 5000 voies publiques. Vous vous doutez bien que parmi elles se cachent quelques rues aux noms insolites ou improbables.

    En voici une petite sélection…

    Rue Brisemiche

    Située à deux pas du Centre Georges Pompidou, on y donnait autrefois du pain aux chanoines de la Collégiale Saint-Merri, d’où son nom. Oui, je sais que vous êtes déçus ; vous vous attendiez à du croustillant. Et bien vous aviez raison car au XIIIème siècle, étant un haut lieu de la prostitution, elle était connue sous le nom de rue Baille-Hoë : qui « donne joie ». En 1387, le curé obtînt l’expulsion des péripatéticiennes, mais les habitants réussirent à les faire revenir par un arrêt du Parlement du 21 janvier 1388. C’est dire ! En effet, leurs commerces étaient totalement désertés depuis leur absence !

    4ème arrondissement

    Métro : Hôtel de Ville

     

    Rues de la Grande et de la Petite Truanderie

    Toutes deux datent du XIIIème siècle et doivent leur nom au mot truand qui signifiait autrefois mendiant, fainéant ou vaurien. On peut donc imaginer que la population de ces deux rues était fort peu recommandable.

    1er arrondissement

    Métro : Les Halles, RER Châtelet-les Halles

     

    Rue des Deux-Boules

    Calmez vos ardeurs, rien de salace dans ce nom ! Deux versions s’affrontent quant à son origine : il viendrait soit d’une enseigne présente dans la rue autrefois, soit des parties de boules que jouaient les clercs de procureurs et ces derniers eux-mêmes.

    1er arrondissement

    Métro : Châtelet, sortie n°1

     

    Passage Vérité

    Il est nommé ainsi car autrefois s’y trouvait un cabinet de lecture où l’on vendait les journaux du jour et de la veille. Il a été construit en même temps que l’immeuble qu’il traverse. Ce dernier servait de logement aux officiers de la Maison d’Orléans.

    1er arrondissement

    Métro : Palais-Royal

     

    Rue des Mauvais-Garçons

    Cette rue était, selon la Mairie de Paris, autrefois habitée par une population turbulente…c’est le moins que l’on puisse dire !

    Les mauvais garçons sont apparus en France au XVIème siècle. À cette époque, peu après les guerres de François Ier, des bandes armées s’organisèrent à Paris et terrorisaient les habitants. Les compagnies des grisons, des tire-laine ou des tire-soie en sont des exemples fameux.

    Toutefois, celle dont le nom nous est resté fut la Compagnie des Mauvais-garçons. Divisés en sections, ils vendaient leurs services aux plus offrants… des mercenaires quoi !

    4ème arrondissement

     

    Métro : Hôtel de Ville

    Comment attribue-t-on un nom à une rue ?

     

    C’est au tout début du XVIIe siècle, sous le règne d’Henri IV, que les premiers noms de voies officiels sont donnés : ces derniers ne servent plus seulement à se repérer, mais aussi à célébrer un individu ou un évènement. Laplace Dauphine, aménagée à partir de 1607 à la demande d’Henri IV, est l’une des premières voies baptisées en l’honneur d’une personnalité, à savoir le jeune Louis, Dauphin de France et futur Louis XIII. Petit à petit, les hommages à des personnalités, des événements (avenue et place de Wagram, Rue du 8-Mai-1945) ou des lieux géographiques (rue de Nancy, boulevard de Strasbourg) sans rapport avec l’environnement immédiat du lieu, s’imposent dans les choix des noms.

     

    Et aujourd’hui ?

    Depuis la loi du 2 mars 1982 relative à la liberté des communes, départements et régions, le choix des noms donnés aux rues des villes françaises relève des compétences de la commune, et donc des conseils municipaux. La dénomination des voies parisiennes n’est, normalement, autorisée qu’en hommage à une personnalité décédée depuis au moins cinq ans, mais de plus en plus de dérogation sont constatées. Parmi les attributions de voies officialisées en 2016, on trouve par exemple la Place Georges-Moustaki, d’après l’auteur-compositeur décédé en 2013, ou encore la Promenade Florence-Arthaud, en hommage à la navigatrice française décédée accidentellement en mars 2015. Bon à savoir, chaque citoyen peut proposer un nouveau nom de rue en faisant parvenir sa suggestion au maire de sa commune ou de son arrondissement.

     

    Comment attribue-t-on un nom à une rue ?

     La rue Charlot, ancienne rue d’Orléans, dans le 3ème arrondissement (© Groume)

    Article paru dans Paris Zig Zag


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