• Inauguré en 1856 sous Napoléon III, ce guerrier de pierre est aujourd'hui le repère des crues de la Seine. Mais le Zouave est plus qu'une simple sonde. C'est un personnage historique qui s'est fait une place dans la culture française.

    Qui est le Zouave du Pont de l'Alma ?

    © BERTRAND GUAY/AFP Le Zouave du Pont de l'Alma est un repère pour tous les Parisiens pour mesurer le niveau de la Seine.

     

    Adossé à la pile du Pont de l'Alma, appuyé sur son fusil, droit dans ses bottes qui font bouffer sa large culotte, et quelques fois les pieds dans l'eau, le Zouave scrute l'eau de la Seine. Il est devenu, année après année, la sonde officielle des crues du fleuve. Et depuis quelques jours, il est la star du moment dans la capitale. Inauguré en 1856 par Napoléon III, ce soldat de pierre a été sculpté par Georges Diebolt. Comme son nom l'indique, il représente un soldat des «zouaves», nom donné aux soldats des régiments français d'Afrique du Nord qui ont combattu pendant la guerre de Crimée entre 1853 et 1856.

    S'il a été placé sur le pont du VIIème arrondissement de Paris, ce n'est pas un hasard. Napoléon III avait voulu célébrer la victoire de la bataille de l'Alma. Sur les rives de ce fleuve de Crimée, s'est joué, le 20 septembre 1854, ce qui est considéré comme la première grande bataille de cette guerre, où les Russes ont été vaincus par les forces françaises, alliées aux Britanniques et à l'Empire ottoman.

     

    Un personnage historique...

    Au cours de cette bataille, les forces zouaves ont joué un rôle prépondérant. À l'origine, ce Zouave nommé Octave dans la chanson de Serge Reggiani, Le Zouave du Pont de l'Alma, était accompagné de trois autres soldats: un artilleur, un grenadier et un chasseur. Mais quand le pont a été reconstruit en acier au début des années 70, ces trois compagnons furent retirés et il resta seul à veiller sur les crues de la Seine.

    Car aujourd'hui sa principale fonction est d'estimer la hauteur de l'eau et prévoir quelles seront les conséquences de la crue. La statue mesure 5,2 mètres de haut et pèse près de 8 tonnes. Selon la tradition, quand le Zouave a les pieds dans l'eau, cela veut dire que la Seine est en crue, mais que celle-ci n'est pas dangereuse. Chaque partie de son corps, (chevilles, genoux...), est ensuite un repère pour établir l'importance de la montée du fleuve. Quand ses genoux sont dans l'eau, les quais de Seine sont fermés, et la navigation interdite. Il est donc devenu habituel pour les Parisiens de scruter jusqu'où le Zouave est immergé. D'autant plus que l'historique guerrier évolue avec les époques. En effet, il possède aujourd'hui son propre compte Twitter, où s'entremêlent humour et informations officielles.

     

    Mais aussi culturel

    Pourtant, le Zouave n'est pas un indicateur très fiable. Entre la crue que Paris a connue en 1910, où la Seine avait atteint les 8,62 mètres, et celle de 2016, la statue a été relevée de plusieurs dizaines de centimètres lors de la reconstruction du Pont de l'Alma en 1974. Les comparaisons qui sont faites sont, par conséquent, erronées.

    Le Zouave fait aujourd'hui partie intégrante de la culture française. Plusieurs chansons l'évoquent, telles que Les Ricochets de Georges Brassens ou Le Zouave de Stanislas. Il a également fait son entrée dans la littérature en 2001 dans le roman de Roger Bordier, Le Zouave du Pont de l'Alma. Le mot Zouave a également été rendu célèbre par le capitaine Haddock et ses fameux jurons dans Objectif Lune, Le crabe aux pinces d'or ou encore L'affaire Tournesol.


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  • Après des années de travaux, le musée Rodin rouvre ses portes. Entièrement rénové, il offre une vision complète de l’oeuvre d'un géant de la sculpture du XIXème siècle.


    1908, Rodin achète l'hôtel Biron

    Le musée Rodin revit à Paris

    Rodin dans son atelier devant le monument à Victor Hugo (plâtre) Photo : Paul Dornac, vers 1898, épreuve de papier albuminé

     

    En 1908, Auguste Rodin est au sommet de sa gloire : son travail virtuose sur le corps humain, si novateur, si radical, lui vaut depuis quelques années de prestigieuses commandes tant publiques que privées. Après des années de vaches maigres, le sculpteur, désormais à la mode, décide de trouver un grand espace à Paris pour présenter ses œuvres à ses clients, amis et mécènes fortunés. Son choix se porte sur l’hôtel Biron, une propriété du XVIIIème siècle à l’abandon, ayant appartenue à une congrégation religieuse. Situé rue de Varenne, l’édifice en pierre de taille, entouré de vastes jardins, sera légué par l’artiste à l’État, en 1911, avec la promesse de le transformer à sa mort en musée.

    Trois années de rénovation

    Le musée Rodin revit à Paris

     

    Lorsque Rodin meurt en 1917 à 77 ans dans sa maison de Meudon, l’État transforme l’hôtel Biron en musée. Il ouvre au public en août 1919. Aujourd’hui, ce lieu aborde une nouvelle jeunesse grâce à un délicat chantier de rénovation mené sous la houlette de sa directrice Catherine Chevillot. Parquets refaits, circulation dans les salles repensée, huisseries décapées, fenêtres restaurées mettent en valeur les sculptures du géant et font souffler sur le lieu l’esprit de Rodin.

     

    Une vue d'ensemble de la vie de Rodin

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    Vue du Hall Cantor

     

    Sur deux étages, le public redécouvre le musée Rodin grâce à une mise en scène très sobre – peintures neutres, socles de sculptures discrets. Elle donne toute la place aux six cents œuvres, bronzes, plâtres ou terres cuites, dessins ou photographies au fil d’un parcours chronologique ponctué de quelques haltes thématiques. Une présentation du  travail de l’artiste dont le public a enfin une vue d’ensemble. Car Rodin ne se limite pas au « Penseur » et au « Baiser » restaurés pour l’occasion !

     

    Un musée lumineux

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    Art et vie privée imbriqués

     

    Le vrai choc de la visite, c’est cette lumière naturelle qui, dans toutes les salles, caresse sans les écraser les formes sculpturales si modernes qui jaillissent des mains puissantes d’Auguste Rodin. Pourtant, jamais aucun reflet sur les marbres ou les bronzes ne gêne le regard ce qui permet d’apprécier la perfection anatomique si révolutionnaire des œuvres – ses détracteurs l’accuseront d’ailleurs d’avoir moulé sur un modèle et non pas sculpté « L’Âge d’airain ». Le visiteur apprécie d’autant mieux le rendu des corps inlassablement travaillés par Rodin. Pour se faire, les dix-huit salles du musée ont été équipées d’un système de gestion des lumières automatisé qui s’adapte à toutes les modifications atmosphériques et à l’intensité de la lumière du jour.

    Le musée Rodin revit à Paris

     

    Si le musée rend hommage au travail acharné que mène Rodin sur la moindre sculpture en exposant ses études sur le geste d’un personnage, sur la matière minérale d’où jaillira le corps, la scénographie nous fait aussi entrer dans la sphère plus intime de l’homme. Une salle recrée l’ambiance de l’hôtel Biron à l’époque de Rodin, tandis qu’une seconde rend hommage au travail de son élève et amante Camille Claudel au modelé si intense. Quatre œuvres majeures de Camille Claudel données par son frère Paul sont exposées (deux versions de « L’âge mûr », « Vertumne et Pomone » et « Clotho »).

     

    Rodin, l'amateur de peinture

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    « Paolo et Francesca dans les nuages » et en arrière-plan « Femme nue » d'Auguste Renoir

     

    Auguste Rodin connaît et apprécie l’art de son temps. Ses liens avec ses contemporains et amis impressionnistes sont résumés dans une salle qui leur est dédiée. Il disait volontiers que « Van Gogh et Renoir sont les deux plus grands peintres de notre temps. Le paysage pour l’un, le nu humain pour l’autre ». S’il n’a jamais rencontré le peintre hollandais, il acquiert trois de ses toiles. L’une d’elles, « Le Portrait du père Tanguy » ainsi que deux peintures de son ami Claude Monet et un nu féminin d’Auguste Renoir font contrepoint à ses sculptures. Son legs à l’État compte d'ailleurs plus de deux cents peintures, gravures ou dessins dont une infime partie est accrochée tout au long du parcours.

     

    Rodin et la passion de l'Antiquité

    Le musée Rodin revit à Paris

    « L'homme qui marche »

     

    Le sculpteur dialogue aussi avec passion avec l’art ancien. Il collectionne avec frénésie et souvent déraison des œuvres antiques de toutes périodes. Antiquités romaines, grecques, mésopotamiennes, égyptiennes ou œuvres médiévales, le géant réunit chez lui, à Meudon, des milliers de pièces archéologiques – des fragments pour la plupart – qui l’inspirent et nourrissent sa création. Un des salons ovales de l’hôtel Biron revient sur cette fascination pour l’antique et propose un étonnant accrochage éclectique fait de morceaux de têtes, de mains et de torses où se côtoient des Vénus, des Apollon ou des femmes voilées de Palmyre confrontées à « L’Homme qui marche », lui aussi volontairement mutilé. Des formes inachevées qu’il n’hésite pas à réemployer pour recréer des œuvres hybrides où se rencontrent l’ancien et le nouveau.

     

    Un jardin-musée

     

    Le musée Rodin revit à Paris

     

    Toutes les fenêtres du musée Rodin donnent sur un jardin de trois hectares appelé lui aussi à une future mais lointaine rénovation. Au détour d’une roseraie, d’une charmille ou de rocailles se nichent une trentaine de bronzes imposants. Le fameux « Penseur » (1880), conçu à l’origine pour « La Porte de l’Enfer », accueille le public. Quelques mètres plus loin, à jamais inachevée, « La Porte de l’Enfer » inspirée de « La Divine Comédie » de Dante trône dans son écrin de verdure. Plus loin encore, « Les Bourgeois de Calais », « Balzac »… Une vie de sculpture à découvrir ou à redécouvrir.

     

    En pratique : Musée Rodin, 77 rue de Varenne, Paris

    Tél. 01 44 18 61 10

    www.musee-rodin.fr

     

    À voir :

    Pour compléter la visite parisienne, vous pouvez visiter sur les hauteurs de Meudon, la villa des Brillants où Rodin vécut dès 1893 et où il repose aux côtés de sa compagne Rose Beuret, sous l'œil du « Penseur ». Y est reconstitué son cadre de vie et de travail du sculpteur.

    Villa des Brillants et musée Rodin : 19, av. Auguste-Rodin à Meudon

    Tél. 01 41 14 53 00

     


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  •  Ancienne demeure des Rois de France devenue il y a 2 siècles l’un des plus grands musées au monde, une collection de plus de 35 000 œuvres réparties sur 60 000 m2, et des œuvres majeures comme la Joconde, La Vénus de Milo, le Radeau de la Méduse, la Liberté guidant le peuple et tant d’autres ! 

    Mais connaissez-vous vraiment ce musée ? Pour le savoir, découvrez ces 10 anecdotes amusantes et histoires insolites sur le Louvre. 

     

    1. Le plus grand musée du Monde

    Le Musée du Louvre est tellement grand que cela vous prendrait 100 jours pour le visiter dans sa totalité si vous passiez 30 secondes dans chaque salle.

     

    2. Un musée forteresse

    10 anecdotes sur le Musée du Louvre

     

    Le Musée du Louvre n’a jamais été destiné à être un musée. C’est à l’origine une forteresse, construite pour protéger Paris à partir de 1190.

     

    3. Un Musée Palais Royal

    Après avoir été une forteresse, le Louvre a été converti en Palais Royal à partir du 16e siècle.

     

    4. Le Musée Napoléon

    Sous le règne de Napoléon, le musée fut renommé Musée Napoléon, auquel on ajouta aux collections 5000 pièces glanées lors des différentes conquêtes, rendues à leurs propriétaires à la chute de l’Empereur.

     

    5. Le vol de Mona Lisa

    La Joconde, ou Mona Lisa, est la pièce la plus connue du Musée de Louvre. Volée en 1911 par Vincenzo Peruggia, l’italien cachera la toile dans son appartement de Paris avant d’être dénoncé par le propriétaire d’une galerie d’art à Florence à qui il avait tenté de revendre le tableau. Mona Lisa retournera au Louvre au début de l’année 1914.

     

    6. Le succès de Mona Lisa

     

    10 anecdotes sur le Musée du Louvre

     

    Mais pourquoi ce tableau, peint par Leonard de Vinci, est-il le portrait le plus célèbre du monde ? Un succès qui provient – entre autre – de la complexité de l’expression de la Joconde, dont le regard semble suivre le spectateur, et dont le léger sourire semble également le défier, et s’en amuser…

     

    7. Un tableau à peine plus grand qu’une feuille A2

    Si la renommée de Mona Lisa est grande, le format du tableau, lui, est petit. D’une dimension de 77 x 53 cm, il est à peine plus grand qu’un format A2 (59,4 x 42 cm) !

     

    8. 66% d’artistes français

    10 anecdotes sur le Musée du Louvre

     

    Le Louvre abrite aujourd’hui environ 7.500 tableaux, dont 66% sont l’œuvre d’artistes français.

     

    9. 15 000 visiteurs par jour

    Le Musée du Louvre est le musée le plus visité au monde, avec une fréquentation moyenne de 15 000 visiteurs par jour, dont 70% de touristes étrangers. 

     

    10. La Pyramide du Louvre

    10 anecdotes sur le Musée du Louvre

     

    Construite à partir de 1985, la Pyramide du Louvre mesure 21 mètres de haut, pèse 200 tonnes, et est constituée de 673 plaques de verre. Des esprits conspirationnistes en ont eu compté 666, associant la pyramide à une œuvre du diable.


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  • La Place des Abbesses est un peu le cœur de Montmartre, carrefour où se croisent quotidiennement parisiens et touristes.

    Ce n’est donc peut-être pas par hasard que, dans un petit jardin de la Place (le Square Jehan Rictus) qui à première vue apparait comme tout à fait banal, se trouve ici depuis octobre 2000 le « Mur des je t’aime », œuvre insolite devenue aujourd’hui un véritable monument à la gloire des amoureux du monde entier.

    Et quoi de plus normal à Paris, capitale mondiale du romantisme ?

    Le Mur des je t’aime 

     

    Le Mur des je t’aime

    Le Mur des je t’aime

     

    311 « JE T’AIME » déclinés en 280 langues

    Le « Mur des je t’aime », que vous pouvez découvrir en visitant le square Jehan-Rictus, est l’œuvre de Frédéric Baron qui a collecté lui-même au cours de différentes pérégrinations dans Paris plus de 1500 déclarations d’amour dans toutes les langues.

    Vous y verrez en effet des « je t’aime » en anglais, chinois, français, mais aussi dans des  dialectes rares ou oubliés comme le corse, le navajo ou bien même l’esperanto ! En tout, ce sont 311 « je t’aime » déclinés en 280 langues, assemblés ici grâce à l’aide de Claire Kito, artiste calligraphe.

    La signification artistique du mur des « je t’aime »

    Quant au mur qui sert de support à toutes ces déclarations amoureuses, il est constitué de 612 carreaux en lave émaillée sur une superficie de 40m2. Les éclats de couleur que vous pouvez apercevoir sur la fresque représentent les morceaux d’un cœur brisé qui, tous rassemblés, forment un cœur parfaitement composé.

    Notez enfin que la symbolique du mur fut sciemment un choix de l’artiste. Le mur représente en effet dans notre imaginaire collectif un symbole de la division, voire de la séparation. Ici, Frédéric Baron a souhaité casser cette image en montrant qu’un mur pouvait aussi être un support aux plus jolis sentiments humains.

    N’oubliez donc pas, si vous êtes de passage en amoureux à Paris et que vous vous promenez à Montmartre, de faire un crochet vers le Square Jehan-Rictus et le « mur des je t’aime » pour déclarer de manière insolite votre flamme à l’élu(e) de votre cœur !

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


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  • La tombe de Victor Noir

     

    Ne soyez pas étonnés si en vous baladant au cimetière du Père Lachaise, vous croisez quelques jeunes femmes à califourchon sur l’une des tombes de la division 92… C’est celle de Victor Noir, qui n’aurait jamais pu imaginer un tel succès !

    La mort injuste d’un innocent

    10 janvier 1870… Yvan Salmon journaliste, dit Victor Noir, se présente au 59, rue d’Auteuil chez le prince Pierre-Napoléon Bonaparte, cousin taciturne et tête brûlée de l’Empereur. Il accompagne son confrère Ulrich de Fonveille. Les deux hommes sont là en qualité de témoin d’un certain Pascal Grousset, qui, s’estimant diffamé par un article signé du prince, souhaite le provoquer en duel.

    C’était hélas sans compter sur l’impulsivité notoire de Pierre Bonaparte qui, fou de rage, s’empara d’un pistolet et tira sur Victor Noir qui n’avait rien demandé.

    La tombe de Victor Noir

    L’assassinat de Victor Noir © Vaillantitude

     

    Le soulèvement d’un peuple

    La mort brutale de ce jeune journaliste de 21 ans fut récupérée par tous les opposants au régime, comme le symbole de la répression impériale contre les libertés publiques. Pierre Bonaparte qui n’en est pourtant pas à sa première victime est sans surprise acquitté par la Haute Cour de Justice. Les Parisiens déplorent cette injustice et se réunissent en masse aux funérailles de Victor Noir (jusqu’ici inconnu au bataillon), le 12 janvier. Au total, plus de 100.000 personnes seront présentes au cimetière de Neuilly-sur-Seine pour honorer ce martyr.

    La tombe de Victor Noir

    Les obsèques de Victor Noir

     

    Cet épisode – a priori de l’ordre du simple fait divers – marquera en fait, pour le Second Empire, le début d’un mouvement anti-napoléonien de grand ampleur, considéré comme l’un des éléments déclencheurs de la Commune de Paris de 1871.

    Un symbole républicain

    21 ans après sa mort, devenu un véritable symbole républicain, Victor Noir est transféré au cimetière du Père Lachaise. En 1891, le sculpteur Jules Dallou édifiera sur sa tombe un flatteur gisant de bronze d’un réalisme déconcertant. Encore en bon état aujourd’hui, on peut voir l’impact de la balle sur sa poitrine, les coutures de ses gants, le chapeau qu’il a lâché en tombant à terre… et un certain gonflement au niveau de la braguette.

    Une tradition « nécro-romantique »

    Il y a une cinquantaine d’années, deux jeunes étudiantes intriguées par la proéminence de l’attribut viril de cette tombe, décident de lancer la rumeur que s’y frotter favoriserait la fertilité (ou développerait les chances d’avoir un bon amant dans l’année, selon les croyances). Depuis, de nombreuses femmes tentent régulièrement l’expérience, en témoigne la lustration des parties intimes de la tombe.

    La tombe de Victor Noir

    La tombe de Victor Noir

    La tombe de Victor Noir

    © Christophe Mourthé, 2003 – modèle : Dita Von Teese

    Article paru dans Paris Zig Zag


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