• À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

     

    Les places parisiennes et les quais de Seine ont bien changé en quelques centaines d’années. Des images de synthèse révèlent à quoi ressemblait la capitale au Moyen-Âge. Dépaysement garanti.

    Il n’est pas certain qu’en voyant défiler ces images, vous puissiez apercevoir les fenêtres de votre appartement ! En revanche, elles vont vous projeter dans les couloirs du temps, jusqu’au Moyen-Âge. Le spécialiste des reconstitutions architecturales en 3D Grez productions a réalisé de saisissantes images de synthèses de monuments disparus ou modifiés par le temps : places, grandes artères, et quartiers de Paris ont donc été reconstruits rien que pour vos yeux.

    Exemple frappant parmi tant d’autres : la cathédrale Notre-Dame et ses environs, que les années ont complètement métamorphosé. La cathédrale en elle-même, déjà, a subi plusieurs modifications. « Notre-Dame était vraisemblablement polychrome mais l’on est hélas incapable aujourd’hui de déterminer de quelle manière. Les couleurs et les parties peintes ne sont donc ici qu’une vue d’artiste », précisent les auteurs des images, qui dévoilent en effet une version très colorée de la cathédrale. Avant les travaux d’Haussmann, sous le Second Empire, la cathédrale n’avait pas encore de parvis. Pour le construire, il a fallu démolir des maisons à colombages (XVe siècle), l’église Sainte-Geneviève-des-Ardents, ainsi que de l’ancien Hôtel-Dieu. Aujourd’hui, on distingue encore les contours de ces bâtiments grâce à des pavés de couleur claire.

    Sur un ton plus humoristique, le dessinateur Vincent Mahé a publié l’an dernier un ouvrage aussi amusant qu’instructif : 750 ans à Paris proposent plusieurs dessins de façades d'immeubles, modifiées au fil des années par les évènements historiques et les changements de l'architecture. 

     

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Gz2_BatjU2s

    Article paru dans Le Figaro


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  • 9 anecdotes pour mieux comprendre la richesse de ce monument

    Monument mythique, la Cathédrale Notre-Dame de Paris est également l’un des plus visités de la capitale. Un édifice commencé au 12ème siècle qui a connu de nombreuses transformations, et fut le théâtre d’évènements majeurs de l’histoire de France. Une histoire parfois oubliée, à découvrir à nouveau au travers de ces 9 anecdotes et choses à savoir sur la Cathédrale Notre-Dame de Paris. 

     

    La « forêt » de Notre-Dame

    Les charpentes du chœur et de la nef de Notre-Dame sont parmi les plus anciennes de Paris (fin 12ème – début 13ème siècle). Elle est appelée « la Forêt » car la totalité de cette charpente représente l’équivalent d’une forêt de chênes de 21 hectares. Chaque poutre provenait d’un arbre différent.

     

    Les Rois décapités

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris


     

    Au-dessus des portails s’étend la galerie des rois, 28 statues qui représentent les rois de Juda, ancêtres de Marie. Pensant qu’il s’agissait des Rois de France, la Révolution française a fait tomber ces statues et les a décapitée ! Remplacées par des copies lors des travaux de restauration du monument au 19ème siècle, les têtes d’origine sont aujourd’hui visibles au Musée du Moyen-Âge.

     

    L’histoire de la Bible

    Les trois portails de la façade principale (façade ouest) sont décorés de statues et sculptures. Ils racontent l’histoire de la Bible et celle des chrétiens, permettant ainsi aux croyants qui ne savaient pas lire d’apprendre ces histoires.

    Exemples sur le portail central (Portail du Jugement) :

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    L’archange Michel pèse les âmes des morts qui sont conduits soit vers le Paradis (à la droite du Christ) soit vers l’Enfer. Un petit démon triche pour influencer le verdict.

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Les morts ressuscitent et sortent de leur tombe.

     

    À noter qu’au Moyen-Âge, une très grande partie de la façade et de ces statues était peinte pour mieux mettre en scène ces histoires. 

     

    Les portes diaboliques de Notre-Dame

    Les portes de Notre- Dame de Paris sont décorées de pentures (pièces de ferronnerie fixées sur la porte)  d’une exceptionnelle beauté. Un travail réalisé au 13e siècle par le jeune ferronnier Biscornet.

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

     

    Une légende raconte que l’artisan, face à l’ampleur de la tâche et à la complexité du projet, aurait vendu son âme au diable pour achever le travail. Mais le jour de l’inauguration, il fut impossible d’ouvrir les portes, et elles ne s’ouvrirent qu’après avoir été badigeonnées d’eau bénite…

    À l’origine, la porte principale, réservée aux cortèges religieux et au Saint-Sacrement, ne possédait pas de décoration. Le diable n’aurait en effet pas osé y toucher !

     

    Le renouveau de Notre-Dame

    Très abimée pendant la Révolution française, transformée en entrepôt puis en Temple de la Raison, la Cathédrale a été rendue au culte catholique romain le 18 avril 1802. Menacée de destruction, on doit sa première sauvegarde à Napoléon, qui a choisi Notre-Dame pour la cérémonie de son sacre le 2 décembre 1804. 

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Jacques-Louis David, Le Sacre de Napoléon

     

    Restée par la suite dans un état de délabrement très important, c’est le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris, publié en 1831, qui rappellera au parisien la richesse de son patrimoine.

    Grâce au succès de ce roman, la restauration générale du monument fut décidée, confiée à partir de 1845 à Viollet-le-Duc.

     

    Chimères

    Ne pas confondre gargouilles et chimères. Les gargouilles sont les extrémités de gouttières destinées à rejeter les eaux de pluie. Les chimères, elles, sont de simples décors.

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Éléments les plus connus – et parmi les plus symboliques – de la Cathédrale, elles n’existaient pas au Moyen-Âge. Un bestiaire fantastique qui est une pure création de l’architecte Viollet-le-Duc.

     

    Viollet-le-Duc et Saint Thomas

    La flèche de la Cathédrale date également de la rénovation du monument par Viollet-le-Duc. Douze apôtres entourent cette flèche, dont Viollet-le-Duc lui-même, qui s’est fait représenter sous les traits de saint Thomas, et contemple son œuvre. 

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Crédit photo 

     

    Souvenirs de l’Île de la Cité médiévale

    Lors de la construction de la Cathédrale au 12ème siècle fut décidé un nouveau plan d’urbanisme devant le monument. La rue Neuve-Notre-Dame fut percée dans l’axe du portail central, bordée de maisons et chapelles. Une rue détruite lors des travaux Haussmanniens dont le tracé est visible sur le parvis. Vous pouvez également observer l’emplacement de vieilles enseignes et d’une petite rue qui la rejoignait (rue de Venise).

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

     

    Le point Zéro des routes de France

    Le point zéro des routes de France, commencement de toutes les routes du pays, est également visible sur le parvis de Notre Dame.

     

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Article paru dans Un Jour de Plus à Paris


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  • Musée de Montmartre

     

    Abrité dans l’une des plus belles maisons de la Butte, le Musée de Montmartre vous propose de découvrir en profondeur ce quartier parisien pas comme les autres. Fort d’un succès (voire d’un mythe) incomparable, Montmartre jouit en effet d’une réputation internationale qui n’a que peu d’égal dans le monde. 

    Puisque celle-ci n’est évidemment pas le fruit du hasard, l’objectif du musée est d’expliquer au visiteur comment la Butte est devenu au fil du temps ce qu’elle est aujourd’hui.

     

    Musée de Montmartre

     

    Visiter ce musée est également l’occasion de découvrir le superbe hôtel de Rosimond, plus ancienne demeure de la Butte. Dès votre entrée dans ses jardins, vous serez saisi par le charme des lieux. Le cadre est isolé et verdoyant, et vous invite à une agréable flânerie avant de rentrer dans la maison pour y découvrir ses collections. Notez d’ailleurs que vous pouvez aussi accéder, en descendant le jardin, au plus près de la Vigne de Montmartre.

     

    Musée de Montmartre

     

    L’Hôtel de Rosimond bénéficie en outre d’une histoire très liée aux artistes de Montmartre puisqu’il devint au 19e siècle un atelier d’artistes dans lequel séjournèrent de grands noms comme Renoir, Dufy, Utrillo et bien d’autres. C’est d’ailleurs dans ces lieux qu’Auguste Renoir réalisa plusieurs toiles majeurs dont « le Bal du Moulin de la Galette », « la Balançoire » ou la « Danse à la ville ».

    Musée de Montmartre

     

    A l’intérieur du bâtiment, le musée vous propose un itinéraire thématique sur plusieurs étages. On y découvre toutes les facettes de Montmartre, du village paysan en périphérie de Paris au quartier touristique incontournable d’aujourd’hui. On comprend par exemple que la renommée du quartier s’est tout d’abord construite grâce à un emplacement géographique privilégié. Outre le charme de ce point culminant de Paris (130 m), les produits de la Butte étaient en effet avant son annexion définitive en 1860 dispensés des taxes prohibitives parisiennes… C’est donc entre autre grâce à ces tarifs attractifs que Montmartre devint petit à petit un lieu privilégié de fête, puis que vinrent s’installer de nombreux artistes !

    Mais la particularité de Montmartre, c’est aussi d’être un petit village au charme incomparable, qui fut l’un des premiers quartiers de Paris dont l’architecture fut protégée et règlementée par les pouvoirs publics (fin 19e siècle). Ce fut aussi l’épicentre, avec la Butte aux Cailles, de l’insurrection parisienne lors de la Commune de Paris (guerre civile de mars à mai 1871).

     

    Musée de Montmartre

     

    Vous l’aurez compris, une histoire extrêmement riche et complexe, que ce joli musée explique très bien et qui vous permettra de mieux comprendre Montmartre, et de mieux le visiter.

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


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  • Petits et grands chiffres du métro parisien

     

    Inauguré par la Compagnie des Chemins de Fer métropolitain de Paris le 19 juillet 1900, le métro parisien occupe, depuis plus d’un siècle, une place centrale dans la vie quotidienne des franciliens. Chaque jour, ce sont près de 4,16 millions d’utilisateurs qui prennent les 302 stations du métro, réparties sur 219,9 kilomètres de voies et 16 lignes !

    Géométrie (très) variable pour les lignes du réseau

    Plébiscité par les Parisiens dès son lancement, le métro n’a cessé de se développer : d’une seule ligne en 1900, il est passé à 10 lignes en 1911, avant d’atteindre son nombre actuel en 1998 avec l’ouverture de la ligne 14.

    Dotée de seulement 4 points d’arrêts et 1,3 km de parcours, la ligne 3 bis reliant les stations Gambetta et Porte des Lilas est la plus courte du réseau, mais également celle qui compte le moins de stations. Grâce à ses 24,3 km, la ligne 13, peut se targuer d’être la plus longue du réseau et de desservir le plus grand nombre de communes alentours (neuf, en comptant Paris), alors que la ligne 7 et 8 sont celles qui comptent le plus de stations : 38 chacune, soit plus que les lignes 3 bis, 7 bis, 11 et 14  réunies !

    Les deux lignes entièrement automatisées du réseau parisien caracolent en tête des lignes les plus rapides : la vitesse moyenne de la ligne 14 est de 40 km/h, secondée par la ligne 1 qui atteint presque les 30 km/h. La ligne 4 est l’escargot du réseau avec ses 20 km/h de vitesse moyenne.

     

    Petits et grands chiffres du métro parisien

    Construction du métropolitain. La station Bastille en cours d’achèvement. Paris, juillet 1906.

     

    Les stations parisiennes décortiquées

    Depuis le 23 mars 2013 et l’ouverture de la station Mairie de Montrouge à l’extrémité sud de la ligne 4, le métro parisien compte 302 stations physiques et 383 points d’arrêts, dont 9 se trouvent à fleur de sol et 17 sont des stations aériennes. La station Abbesses est la plus profonde de Paris avec ses 36 mètres en dessous du sol.

    En 2015, la station la plus fréquentée était la Gare du Nord avec plus de 51 millions d’utilisateurs à l’année. La station la moins fréquentée du réseau est Église d’Auteuil, sur la ligne 10, avec seulement 183 000 voyageurs par an. Cela signifie que la station Gare du Nord atteint le nombre de visiteurs annuel de la station Eglise d’Auteuil en 31 heures !

     

    Petits et grands chiffres du métro parisien

     

    Et du côté du ticket de métro ?

    Vendu à près de 600 millions d’unités par an et utilisé quotidiennement par des millions de touristes et de parisiens, le ticket de métro est presque aussi emblématique que le métro lui-même. Si son apparence a été revue au fil des ans, sa taille est restée inchangée depuis l’inauguration de la première ligne en 1900 : depuis 117 ans, il mesure 60 x 30 millimètres. Pas étonnant que ce petit bout de papier cartonné soit devenu si culte !

    Petits et grands chiffres du métro parisien

    Article paru dans Paris ZigZag


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  • Il y a quelques siècles, Paris n’avait pas tout à fait le même visage qu’aujourd’hui. La ville, moins étendue, était délimitée par des enceintes  et certaines portes et arcs indiquaient l’entrée d’avenues royales et de palais. Aujourd’hui, seules quatre portes sont encore debout, remplissant davantage le rôle d’arcs de triomphe que de véritables lieux de passages. Quatre édifices à l’histoire riche que nous vous faisons découvrir !

    La Porte Saint-Denis

    Les quatre arcs de triomphe de la capitale !

    Coyau, licence CC BY-SA 3.0

     

    Il est étonnant de croiser cette porte, érigée fièrement comme un témoin de notre histoire, à deux pas du boulevard Bonne Nouvelle et ses distractions modernes. Datant de 1672, elle est en réalité un arc de triomphe, inspiré de l’Arc de Titus à Rome et construit en l’honneur de Louis XIV, victorieux lors de la guerre de Hollande face aux Provinces unies. Si vous levez la tête pour apercevoir le sommet de cet édifice, d’une hauteur d’environ 25 mètres, vous apercevrez les mots « Ludivico Magno », qui signifient « À Louis Le Grand », dédicace plus ou moins discrète au roi. Pour flatter ce dernier, l’architecte François Blondel et le sculpteur Michel Anguier n’ont pas été avares de symboles victorieux, comme les deux obélisques présents de chaque côté de l’arc, qui commémorent le passage du Rhin par Louis XIV, et la frise supérieure qui symbolise sa victoire à Maastricht. La porte répondait aussi à la volonté de Colbert de séparer la ville des faubourgs. Si l’on se place devant elle, on se retrouve face à la rue du Faubourg-Saint-Denis qui menait autrefois directement à la Basilique Saint-Denis, une artère très fréquemment empruntée par le roi. La porte Saint-Denis en marquait l’entrée.

    Boulevard Saint-Denis, 75010 

     

    La Porte Saint-Martin

    Les quatre arcs de triomphe de la capitale !

     ©Benutzer

     

    Avec ses 18 mètres de haut, la porte Saint-Martin se dresse encore avec allure dans le quartier des Grands Boulevards. Datant de 1674, elle est toute en pierre calcaire et se reconnaît à la présence de deux petites arcades sur les côtés. C’est dans sa volonté de séparer les faubourgs de la ville, que Colbert a ordonné la construction de cet édifice à la gloire de Louis XIV, tout comme la porte Saint-Denis, située à quelques mètres de là. Plus dépouillée que cette dernière, la porte Saint-Martin n’en est pas moins riche de symboles : l’architecte Pierre Bullet y a représenté Louis XIV, protégeant une femme de l’aigle germanique, pour symboliser la défaite des allemands lors de la bataille de Limbourg en 1665, ou encore ce même roi recevant des clés de la main d’une femme à genoux, référence directe à la prise de Besançon. Les plus observateurs remarqueront aussi l’inscription tout en haut de l’édifice qui peut se traduire par « À Louis Le Grand, pour avoir pris deux fois Besançon et la Franche Comté, et vaincu les armées allemandes, espagnoles et hollandaise ». En toute modestie…

    Boulevard Saint-Martin, 75010 

     

    L’Arc de Triomphe de l’Étoile

    Les quatre arcs de triomphe de la capitale !

     Gzen92, licence CC BY S-A 4.0

     

    L’Arc de Triomphe de l’étoile, une porte ? C’est en tout cas ce que nous apprend l’histoire de l’édifice. À l’origine, Napoléon 1er, l’instigateur de cette construction, voulait en faire le lieu d’entrée vers une avenue reliant le Louvre à la Bastille, une arche sous laquelle les passants marcheraient pour rejoindre le faubourg Saint-Antoine. Difficile à imaginer aujourd’hui avec la circulation incessante du rond-point des Champs Élysées ! Mais l’empereur, qui a fait appel principalement à l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin, a surtout souhaité faire de l’Arc de Triomphe un témoin des grandes victoires de l’armée française, d’où son nom. On y admire encore aujourd’hui des gravures et sculptures représentant les grandes batailles des périodes de l’Empire et de la Révolution. Avec sa hauteur de près de 50 mètres et sa situation rêvée à l’extrémité des Champs Élysées, cet arc achevé en 1836 est devenu l’un des symboles de Paris à travers le monde. Mais les touristes de passage ne se doutent certainement pas que son premier étage abrite depuis 1920 une tombe, celle d’un soldat français mort durant la Première Guerre Mondiale, le célèbre soldat inconnu !

    Place Charles de Gaulle, 75008 

     

    L’Arc de Triomphe du Carrousel

    Les quatre arcs de triomphe de la capitale !

     ©Tim Adams

     

    Au moment de sa construction par Percier et Fontaine, en 1808, l’Arc de Triomphe du Carrousel était la porte d’entrée de la cour du Palais des Tuileries, un édifice détruit par l’incendie de Communards. Commandé par Napoléon Bonaparte, il avait aussi pour vocation de célébrer les grandes victoires de l’armée de l’époque, comme la bataille d’Austerlitz ou la Campagne de 1805. Très différent des autres portes et arcs de Paris, l’Arc de Triomphe du Carrousel a une apparence plus travaillée et plus complexe, malgré une hauteur moindre de 15 mètres. On remarque, par exemple, la présence d’entrée sur chacune de ses faces, de colonnes antiques en marbre blanc et rouge, de nombreux bas-reliefs, ainsi que d’une sculpture à son sommet. Cette dernière, représentant un char tiré par quatre chevaux est une copie de l’œuvre qui orne la porte de la basilique Saint-Marc à Venise. Aujourd’hui, on y passe surtout lorsque l’on quitte le Louvre pour aller prendre l’air au Jardin des Tuileries, l’occasion d’admirer le panorama magnifique sur l’Obélisque de la Place de la Concorde, l’Avenue des Champs-Élysées ou l’Arc de Triomphe qui s’offre à notre regard lorsqu’il suit son axe.

    Place du Carrousel, 75001 

    Article paru dans Paris ZigZag


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