• Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise 

     

    Si le Père-Lachaise est l’un des cimetières les plus réputés d’Europe, voire du monde, c’est grâce aux flâneries atypiques qu’il offre à la découverte de personnages historiques. Mais cette renommée tient aussi aux légendes dont regorge le cimetière, et aux secrets jalousement gardés par les sépultures d’anonymes ou de personnages célèbres. Des secrets que nous vous révélons pour profiter des trésors insolites et cachés du cimetière du Père-Lachaise !

     

    Elisabeth Alexandrovna Stroganoff 

     

    Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise

     

    Aristocrate russe morte le 8 avril 1818 à Paris, Elisabeth Alexandrovna Strogonoff-Dominoff repose dans un somptueux mausolée dans la 19ème division du cimetière. La légende raconte que, en présence d’un notaire, la comtesse aurait stipulé dans son testament qu’elle léguerait une partie de sa fortune (plusieurs millions de roubles en or) à qui passerait 365 jours et 366 nuits auprès de son cercueil. 

    Certains s’y seraient essayés, et seraient devenus fous au bout de quelques jours. Le cimetière reçoit toujours aujourd’hui des lettres de candidature, que la direction refuse systématiquement. 

     

    Héloïse et Abélard, les pionniers du Père-Lachaise

    Alors que les défunts boudaient le cimetière depuis son ouverture en 1804, considéré trop loin de la ville, la Mairie de Paris organisa en 1817 le transfert au Père-Lachaise des dépouilles de Molière et La Fontaine (voir ci-dessous) mais surtout celles d’Héloïse et Abelard. Couple du 11ème siècle, symbole de l’amour libre et de la passion charnelle interdite, leur tombe deviendra un véritable lieu de pèlerinage, allégorie du romantisme triomphant.

     

    Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise

     

    Opération réussie pour la ville de Paris, puisqu’après seulement 833 tombes en 1812, le cimetière en comptera près de 33.000 quinze ans après le transfert de ce couple mythique !

     

    Molière & Jean de la Fontaine

    Molière et Jean de la Fontaine reposent côte à côte dans la division 25. Mais, grand mystère, personne ne sait réellement qui se trouve sous ces stèles !

    À la mort de Molière, le curé de Saint-Eustache refusa de procéder à son inhumation religieuse. Mais à la demande de Louis XIV, l’archevêque de Paris autorisa qu’on lui donne une sépulture dans le cimetière Saint-Joseph, à la seule condition qu’il n’y ait aucune cérémonie et que le corps soit transporté le soir. Puis, en 1792, le gouvernement révolutionnaire décida de récupérer les restes de Molière, afin de les placer dans le musée des Monuments français. Enfin, en 1817, les os furent récupérés pour être placés au Père-Lachaise. Seul problème : avec tous ces déménagements, et l’enterrement initial mystérieux de l’acteur, personne ne peut vraiment prouver que ses restes reposent vraiment au Père-Lachaise !

    Quant à Jean de La Fontaine, disparu en 1695, son histoire est encore plus loufoque. Si un registre stipule qu’il fut inhumé dans l’ancien cimetière des Innocents, l’abbé d’Olivet, dans son Histoire de l’Académie française, induisit tout le monde en erreur en écrivant que le fabuliste était enterré « à l’endroit même où Molière l’avait été 22 ans avant », c’est-à-dire dans le cimetière Saint-Joseph. À cause de cette erreur, le gouvernement révolutionnaire rechercha en 1792 les restes de La Fontaine… à côté de ceux de Molière. On ne sait donc pas qui fut posé sous la stèle du Père-Lachaise, devenue aujourd’hui un cénotaphe, c’est-à-dire un monument funéraire sans corps. 

    Mais où se trouve alors réellement La Fontaine ? On peut supposer qu’il repose aux catacombes, dont tous les ossements ont été transférés lors de la fermeture définitive du cimetière des Innocents. 

     

    Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise

     

     

    Allan Kardec

    De son vrai nom Hippolyte Léon Denizard, Allan Kardec est le fondateur de la philosophie spirite. Tombé (un peu…) dans l’oubli en France, c’est aujourd’hui encore une véritable star en Amérique Latine, et notamment au Brésil. Codificateur de la doctrine spirite, Hippolyte changea de nom après avoir appris lors d’une séance de table tournante qu’il avait été un druide gaulois qui portait le nom d’Allan Kardec à l’époque de Jules César.

     

    Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise

     

    Mort (ou désincarné, comme diraient les spirites…) en 1869, sa tombe, en forme de dolmen, est l’une des plus fleuries du cimetière.  Pourquoi ? Parce qu’Allan Kardec aurait dit un  jour : « Après ma mort, si vous passez me voir, posez la main sur la nuque de la statue qui surplombera ma tombe, puis faîtes un vœu. Si vous êtes exaucé, revenez avec des fleurs ». 

    Une légende tenace, puisque des milliers de personnes continuent chaque année à garnir la tombe de fleurs !

     

    La première personne inhumée au Père-Lachaise

    Selon les registres du cimetière, une fillette de cinq ans, Adélaïde Paillard de Villeneuve, mis en terre le 21 mai 1804 dans l’actuelle 42ème division, serait la première personne inhumée au cimetière. Elle serait toujours là, même s’il ne reste plus rien de sa tombe… Vous trouverez tout de même quelques fleurs déposées à l’endroit présumé de sa dépouille, posées ici par quelques connaisseurs nostalgiques !

     

    Le cœur de Chopin

    C’est l’une des tombes les plus célèbres, et les plus visitées, du Père-Lachaise. Ce que l’on sait moins, c’est que, si le corps du compositeur se trouve bien à Paris, son cœur, lui, est à Varsovie, dans le pilier de l’église de la Sainte-Croix.

     

    Les secrets (bien gardés) du Père-Lachaise

     

    En effet, le célèbre musicien avait si peur d’être enterré vivant qu’il avait exigé qu’on retirât son cœur après sa mort. Alors que son corps est bel et bien au Père-Lachaise, son cœur, lui, repose dans du cognac depuis plus de 160 ans dans l’église Sainte-Croix de Varsovie. 

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


    votre commentaire
  • Fan d’Auguste Rodin, vous aimez les sculptures aux courbes arrondies, qui dégagent tendresse et poésie ? Ne regardez pas ce qui suit ! À Paris, si le style classique l’emporte côté œuvres de rue, certaines sculptures peuvent nous laisser perplexes voire nous angoisser. Leur style étrange jure un peu avec le décor, et parfois elles ont même été réalisées dans l’unique but de nous effrayer. Voici les  sculptures inquiétantes de Paris, celles que l’on préférerait ne jamais croiser en pleine nuit…

     

    Le Pouce de la Défense

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris


     

    Parmi les quelques 70 œuvres disséminées autour des hauts immeubles du quartier de la Défense, la plus remarquable est sans conteste Le pouce, de l’artiste César. La première fois que l’on tombe nez à nez avec cette œuvre gargantuesque d’une hauteur de douze mètres, l’effet de surprise est au rendez-vous. Destinée à l’origine à une exposition sur le thème de la main cette sculpture, un poil, dérangeante a été réalisée à partir d’un moulage du pouce de l’artiste. Aujourd’hui dressée sur l’Esplanade de la Défense, elle est un point idéal de rendez-vous pour un déjeuner… sur le pouce !

    Place Carpeaux, 92800 Puteaux. 

     

    Le clown de la tombe de Nijinsky

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    S’ils ont le pouvoir de faire rire les enfants, les clowns ont aussi le don d’angoisser certaines personnes, surtout lorsqu’ils peuplent des endroits inhabituels comme… les cimetières ! C’est dans celui de Montmartre, sur la tombe du danseur et chorégraphe russe Vaclav Nijinsky, que l’on peut tomber nez à nez avec cette statue de bronze représentant un clown triste. Son regard hagard tranche avec son costume burlesque de Petrouchka, ce qui lui confère, il faut bien l’avouer, un petit côté dérangeant !

    20 Avenue Rachel, 75018 Paris.

     

    Le Centaure de César

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    En 1985, lors de son installation, Le Centaure de César ne fait pas l’unanimité, loin de là. Dans le quartier du Bon Marché, réputé pour son charme on ne peut plus classique, cette sculpture imposante de cinq mètres de haut, fait grincer des dents. La faute peut-être à son style très particulier, résultat d’une accumulation d’objets du quotidien et de compressions en tous genres qui font la patte de César. À travers cette créature à mi-chemin entre l’animal et l’humain, l’artiste a voulu représenter les notions de force et de conquête mais également rendre hommage à son ami Pablo Picasso. Quant au visage du centaure, il est tout simplement inspiré du sien !

    Place Michel Debré, 75006 Paris. 

     

    Les chimères de Notre-Dame de Paris

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    Au XIXème siècle, alors qu’il prend en main la restauration de Notre-Dame de Paris, Viollet le Duc semble penser que la cathédrale manque un peu de piquant : soucieux de renforcer l’atmosphère fantastique du lieu, l’architecte décide d’y faire ajouter des chimères, des créatures hybrides mêlant les caractéristiques humaines à celles de plusieurs animaux. Contrairement aux gargouilles qui s’y trouvent déjà, et qui servent de système d’évacuation des eaux de pluie, ces sculptures n’ont qu’une visée esthétique. Avec leurs regards inquiétants tournés vers Paris et leurs visages pas franchement engageants, mieux vaut ne pas les contrarier…

     

    Le dénicheur d’oursons

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    Cachez les yeux des enfants ! Cette sculpture ultra-réaliste a de quoi leur provoquer des cauchemars. Située dans le Jardin des Plantes de Paris, cette œuvre en bronze de 1887 cache en effet une histoire sordide et triste : elle représente un combat violent entre une maman ourse et un chasseur qui a capturé et tué son petit ourson. Difficile de rester insensible à la force qui s’en dégage… L’artiste qui en est à l’origine, Emmanuel Frémier, a aussi apporté sa contribution à l’une des plus belles fontaines de Paris, la fontaine des Quatre parties du monde.

     

    A travers les murs

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    À première vue, cette sculpture réalisée par Jean Marais en 1989 semble plutôt ludique et amusante. Pourtant, le personnage qui y est représenté, inspiré d’un roman de Marcel Aymé, vit un grand malheur : alors qu’il se découvre le don de franchir toutes les barrières, cet employé de bureau se sent pousser des ailes et traverse les murs pour rejoindre sa maîtresse, mariée. Mais un jour, il perd brutalement son don et se retrouve emmuré… Cette œuvre bien célèbre à Montmartre aurait un faux ami dans les Catacombes, où elle prendrait une dimension vraiment effrayante !

    Place Marcel Aymé, 75018 Paris. 

     

    La tête de Méduse

    Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

     

    S’il avait voulu nous inciter à faire demi-tour, le sculpteur Thomas Regnaudin ne s’y serait pas pris autrement ! C’est sur la porte cochère d’un hôtel particulier du Marais, l’hôtel Amelot de Bisseuil, que l’on peut admirer cette déroutante tête de méduse sculptée, qui ressemble en réalité davantage à un visage de sorcière à la chevelure de serpents, tirant la langue. Intrigante, cette créature quasi-mythologique semble avoir la fonction de protéger des mauvais esprits ce lieu classé Monument historique qui figure parmi les plus secrets de Paris. Elle daterait du XVIIème siècle…

    47 rue Vieille du Temple, 75004 Paris. 


    votre commentaire
  • Rue du Chat-qui-Pêche (5ème), la plus légendaire

    Rues étroites à Paris

     

    Construite en 1540, cette rue étroite (1,80m) permettait autrefois aux habitants du quartier de rejoindre directement la Seine, coupée aujourd’hui par le Quai Saint-Michel.

    Une légende raconte qu’au 15ème siècle, un chanoine nommé Dom Perlet se livrait ici à l’alchimie en compagnie d’un chat noir, lequel arrivait à extraire d’un coup de patte les poissons de la Seine. Trois étudiants persuadés qu’il s’agissait là d’une affaire diabolique s’emparèrent de la bête et la jetèrent à l’eau. Dom Perlet, qui était en voyage à ce moment, réapparut quelques jours plus tard avec le chat. Les étudiants furent dénoncés et pendus, et le chat a continué a pêché paisiblement au bord de l’eau…

     

    Rue du Prévôt (4ème), la plus médiévale

    Rues étroites à Paris

     

    Anciennement appelée « rue Percée », cette rue a pris son nom actuel en 1877 en souvenir du prévôt Hugues Aubriot, à qui l’on doit de nombreux monuments à Paris comme la Bastille ou le Pont Notre-Dame. Avec ses boute-roues, son caniveau axial et ses vieilles maisons qui la bordent, c’est un véritable voyage à l’époque médiévale qu’offre cette rue au cœur du Marais. 

     

    Rue de Venise (4ème), la plus historique

    Rues étroites à Paris

     

    Située en face du Centre Georges-Pompidou, la rue de Venise fait 2 mètres de large. Lieu de passage entre la rue Quincampoix et la rue Saint-Martin, elle doit son nom à un ancien changeur vénitien dont l’enseigne s’appelait « À l’écu de Venise ». À l’angle de la rue Saint-Martin, vous pouvez voir les traces de la fontaine Maubuée, l’une des plus vieilles fontaines de Paris, construite en 1733 et déménagée ici en 1937. 

     

    Sentier des Merisiers (12ème), la plus insolite

    Rues étroites à Paris

     

    Faisant à peine 1 mètre de large (et encore moins à certains endroits), le Sentier des Merisiers, qui relie dans le 12ème arrondissement le boulevard Soult à la rue du Niger. Une voie étonnante en plein cœur de la ville bordée des maisons individuelles, et notamment une jolie maison à colombages. 

    Article paru dans Un jour de plus à Paris 


    votre commentaire
  • Percée à partir de 1895, la rue Réaumur (2ème et 3ème arrondissements) est un fabuleux témoin de l’architecture du début du 20e siècle, symbole d’un urbanisme nouveau imaginé par les architectes de l’époque.

    La rue a en effet été construite après plusieurs modifications du cahier des charges des immeubles parisiens, régis jusque-là par la très stricte réglementation Haussmannienne. Alors qu’avant les immeubles devaient respecter une même hauteur et des mêmes lignes principales de façades pour ne former qu’un seul et même ensemble architectural, de nouveaux décrets (1882, 1884, 1902) assoupliront ces normes.

    L’inventivité des architectes fut alors à nouveau libérée, et ceux-ci expérimenteront rue Réaumur de nouvelles formes urbaines et l’utilisation de matériaux nouveaux (fer et béton). La Mairie de Paris organisera même pour l’occasion un « concours des façades ». Concours à l’origine uniquement réservé à la rue Réaumur, que la Mairie étendra par la suite à tout Paris.

    Arpenter la rue Réaumur, depuis la Bourse jusqu’aux Arts et métiers, est à la fois une découverte des recherches architecturales du début du 20ème siècle,  ainsi qu’un pur plaisir pour les yeux ! (Nous proposons ici un parcours depuis la Bourse, mais celui-ci peut très bien se faire dans le sens inverse).

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle


    Note : la rue Réaumur avait un objectif principalement commercial. Les bâtiments devaient abrités du commerce de gros et de textile. Les architectes faisaient donc face à un double enjeu : concevoir un bâtiment dans lequel fabriquer et vendre, et proposer une architecture originale jusque-là inconnue. 

    Juste après la Bourse, remarquez le n° 132-134. Cet immeuble en pierre de taille avec dôme et horloge a été construit en 1899-1900 pour une banque. Immeuble primé au Concours des façades de la ville de Paris.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    En face, 121 de la rue Réaumur, appréciez la rotonde composée de Bow-Windows, et l’utilisation de la ferronnerie pour les balconnets,

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    124 rue Réaumur. Cet immeuble  est caractéristique des constructions industrielles pendant la période art nouveau. Ses éléments les plus originaux sont l’ossature apparente en acier,  les bow-windows du 4e étage et l’apparition étonnante de la brique au 5e étage.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Le 118 rue Réaumur, construit en 1900, illustre aussi l’adaptation de l’art nouveau aux impératifs d’une activité commerciale. La construction en pierre de taille est symétrique (une rareté dans l’Art Nouveau !) et la façade présente une grande verrière en métal sur 3 niveaux.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    A côté, l’immeuble au n° 116 rue Réaumur a été primé en 1898 au concours des façades de la ville de Paris

    Au 97 de la rue se trouve un immeuble dans le mêle style que le n°118.

    Le 82-96 de la rue est un bâtiment typique de la construction des grands magasins au 19ème siècle. Inauguré en 1897 en même temps que l’inauguration de la rue, il accueillera le grand Magasin A Réaumur jusqu’en 1960. Il abrite aujourd’hui différents commerces et bureaux. A l’angle de la rue Saint-Denis, ne loupez pas la belle horloge entourée de mosaïques polychromes.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    En face du grand magasin, au n° 69, se trouve un très joli bâtiment de 2 étages en pierre de taille surmontés d’une superbe verrière métallique, construit en 1898.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Plus loin, au 61-63 rue Réaumur, vous découvrirez l’un des plus beaux immeubles de la rue. Élevé en 1898, il présente une façade néogothique surmontée d’une horloge monumentale. Les sculptures au-dessus de la porte représentent les saisons et les signes du Zodiaque, et à côté de chaque chiffre du cadran de l’horloge, se trouvent une évocation des 12 mois de l’année.

     

    Rue Réaumur, symbole de l’architecture du 20ème siècle

     

    Découvertes non-exhaustives bien sûr. N’hésitez donc pas pendant votre balade à garder votre tête bien haute, et vos yeux bien ouverts !

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


    votre commentaire
  • Julien Knez  compare des images d’archive de la crue qu’a connue la capitale en 1910, à la crue qui a frappé la Ville Lumière en 2016.

    Pont d’Arcole 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

    Des images impressionnantes qui reviennent sur un phénomène rare qui a paralysé la capitale française. Il faut dire que durant cette crue de 2016, les eaux de la Seine sont montées jusqu’à 6,40 mètres de hauteur. Un chiffre impressionnant qui néanmoins ne surpasse pas celui de 1910 où les eaux étaient montées jusqu’à 8,62 mètres.

    Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Pont de Sully 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Quai des Grands-Augustins, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Rue de Seine, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Gare Saint-Lazare, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Rue Massillon (Notre-Dame de Paris), janvier 1910 

    Paris sous les eaux

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


    votre commentaire